Le besoin d'innovations du marché pousse Manitou à accélérer ses recrutements
Tiré par ses innovations et la reprise dans la construction, le leader mondial de la manutention Manitou lance une deuxième vague de 200 recrutements pour ses sites français, après 250 premiers recrutements au premier semestre.
La nouvelle génération d’agriculteurs français, fan de machines connectées et de numérique, pousse Manitou, leader mondial des engins de manutention tout-terrain, à innover. Tout comme les nouveaux besoins des agriculteurs australiens créent une demande en accessoires inédits. Fin 2016, l’ETI d’Ancenis (Loire-Atlantique) a complètement renouvelé sa gamme de machines agricoles. Au total, 3 000 unités de ces 13 modèles repensés ont été produites courant 2017.
"Les contraintes légales ou d’environnement nous obligent à développer en permanence de nouvelles machines, qu’il s’agisse d’offrir plus de sécurité à l’opérateur, de respecter une motorisation plus respectueuse de l’environnement, ou de concevoir des machines connectées, prêtes pour la maintenance prédictive, explique Michel Rodrigues, DRH de la division Material Handling & Access (MHA) de Manitou. Les loueurs d’engins, notre troisième catégorie de clients avec les concessionnaires et les grands comptes, se développent à vitesse grand V. Or ils passent de très grosses commandes et veulent du neuf, des machines qui ne polluent pas. C’est le marché qui nous tire en nous demandant de nouvelles machines… D’où nos accélérations."
Forte croissance en 2018
Effectivement, Manitou recrute plus vite que prévu, dans les six mois, 200 nouveaux salariés pour la totalité de ses sites français, implantés dans quatre villes. Des profils experts, pour la R&D : ingénieurs de bureau d’études, développeurs, électroniciens, dessinateurs-projeteurs, métiers de la supply chain, spécialistes du marketing, de l’administration des ventes, chefs de projet.
Le début de l’année s’était déjà traduit par 250 recrutements, certains toujours en cours. Il s’agissait alors de répondre à la croissance intrinsèque de l’entreprise, poussée par un marché de la construction (50% du chiffre d’affaires) en forte reprise, en recrutant des commerciaux, des financiers, des informaticiens. Au premier semestre 2018, le fabricant d’engins de manutention affiche 63 millions d’euros de résultat opérationnel, contre 48 millions pour le premier semestre 2017. Alors qu’il comptait 1 500 salariés en 2016 en France, ses effectifs ont désormais grimpé à 2 100 (4 200 dans le monde).
Comme beaucoup d’industriels, Manitou déploie des trésors d’ingéniosité pour trouver les bons profils. Surtout en Pays-de-la-Loire, où le chômage est faible. "Nous sortons de notre bassin pour recruter dans tous les grands pôles de l’industrie en France", explique Michel Rodrigues. Le service RH travaille avec Easyrecrute pour mener des entretiens en webcam avant de faire venir les candidats.
Une personne est dévolue aux relations avec les écoles d’ingénieurs ou de commerce, aux salons, forums des métiers. "Surtout, nous travaillons notre marque employeur, détaille le DRH. Expatriation possible sur nos sites étrangers, politique RSE, structure familiale, aides à la mobilité… Mais nous mettons surtout en avant nos produits : nous fabriquons des produits finis, ce qui est excitant pour les gens de la R&D". Les 450 recrutements de l’année sont des créations de postes. Le turn over est faible, et les salariés seniors sont tous partis en retraite avec la crise de 2008.
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