Un logiciel d’essais industriels
A l’occasion du salon MesurexpoVision, qui s’est déroulé début juin, la société Nerys a lancé son logiciel d’essais industriels Vasco 1.0. Capable de tester et de valider une grande palette d’équipements, du plus simple comme un disjoncteur au plus complexe tel un turbo réacteur d’avion de chasse, il permet à ses utilisateurs de répondre à des normes, comprendre le comportement des équipements, contrôler la qualité et le fonctionnement d’un produit fini tout en assurant la traçabilité des essais et des données enregistrées.
Depuis deux ans, ce logiciel est en test par des grandes entreprises dont Atelier Industriel Aéronautique, Areva-TD, DCNS Propulsion, DGA Techniques Navales, EADS ST, Helion, Honeywell, GDF-Suez, Malongo et Valeo. Il devient aujourd’hui un produit commercial, disponible pour l’ensemble de l’industrie.
Basé sur Labview
D’une architecture modulaire, Vasco 1.0 s’appuie sur l’environnement de développement graphique de test Labview de National Instruments et sur un système de gestion de base de données MySQL. Son noyau couvre près de 80 % des tâches usuelles de test. Le reste est personnalisable par le client ou la société Nerys. Il traite des fonctions multiples comme l’acquisition dynamique de données, la supervision de process, le contrôle-commande, la régulation ou le séquencement d’essais.
Il comprend un module de configuration, un module d’essais et un module d’exploitation. Le module de configuration permet à l’utilisateur de créer son environnement propre d’essais. Le module d’essais réalise l’acquisition de données, surveille les seuils et déclenche alarmes et arrêts, effectue les calculs temps réel, génère des tableaux de bord, des synoptiques ou autres types d’enregistrement. Enfin, le module d’exploitation permet en sortie la lecture de fichiers de données, la visualisation temporelle et sur des axes XY, la superposition de données, l’export vers un format tableur, ou encore l’impression ou l’export d’écrans.
Ce logiciel arrive sur un marché d’essais de plus en plus complexes et de plus en normalisé (REACH, RoHS, ISO,etc.), évalué à 700 millions d’euros en France et 8 milliards d’euros dans le monde.
Ridha Loukil