Un dirigeant au profil atypique et en rupture pour prendre la tête du Centre national d’études spatiales
L’Etat a choisi une personne qui ne fait pas partie du gotha spatial pour prendre la tête du CNES. Doté d’un profil atypique, avec une forte expérience au sein des cabinets ministériels tout en étant expert des nouvelles technologies, Philippe Baptiste devra relever plusieurs défis dans un secteur chamboulé par la montée en puissance des acteurs privés comme SpaceX et la militarisation croissante de l'espace.
L’outsider remporte la course pour prendre la tête du Centre national d’études spatiales. Le futur président du CNES est un quasi inconnu, Philippe Baptiste, né en 1972, dernièrement en poste au Boston Consulting Group, cabinet international de conseil en stratégie. Le conseil des ministres du mercredi 14 avril a entériné sa nomination comme président du Centre National d’Etudes Spatiales (CNES).
Le mardi 30 mars dernier, le président de la République, sur proposition du premier ministre, avait déjà fait savoir par communiqué de presse qu’il envisageait de le nommer en qualité de président du conseil d’administration du CNES.
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