Un ciment à base de céramiques
Un ciment obtenu à partir de résidus de céramiques a été mis au point par des chercheurs de l'Université polytechnique de Valence, de l'Université Jaume I de Castellon, de l'Imperial College de Londres et de l'Université de Estadual Paulista de Sao Paulo. La fabrication du ciment artificiel « portland » est très émettrice de CO2, d'une part en raison de la cuisson à environ 1 450 °C du calcaire et de la silice pour produire le « clinker », un constituant de base du ciment, et d'autre part en raison de la transformation chimique du calcaire en oxyde de calcium. Aussi les chercheurs ont-ils travaillé à diminuer la température de cuisson et à diminuer la part du calcaire. Ils ont pour cela utilisé des matériaux céramiques : des briques rouges, des céramiques sanitaires (lavabos, toilettes...) et des grès porcelainés. Ils ont ainsi pu montrer que des briques rouges broyées et mélangées dans des solutions actives d'hydroxyde de sodium et de silicate de sodium, puis soumis à haute température, permettaient d'obtenir un ciment d'une résistance mécanique supérieure aux ciments classiques.
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