Un accord sur STX lors du sommet franco-italien réduirait la pression sur Vivendi
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\ 13h29
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La remise en cause de l'accord de cession de STX à l'italien Fincantieri a irrité les pouvoirs publics italiens et suscité la polémique sur les investissements français dans les entreprises du pays. Rome et Paris se sont donnés jusqu'au 27 septembre, date prévue pour la tenue d'un sommet bilatéral à Lyon, pour tenter de trouver un compromis.
Dans ce contexte tendu, la Consob a jugé mercredi que le groupe de médias français Vivendi contrôlait de fait l'opérateur Telecom Italia, accentuant la pression sur le groupe piloté par Vincent Bolloré.
"Vivendi subit le contre-coup du dossier STX. Si un accord est trouvé sur STX, ça fera retomber la pression concernant Telecom Italia", a estimé jeudi une source au fait du dossier.
Selon cette même source, Vivendi va notifier aux autorités italiennes qu'il exerce des activités de direction et de coordination de Telecom Italia, comme il l'a déjà indiqué précédemment, tout en contestant exercer "un contrôle de fait".
(Gwénaëlle Barzic, édité par Benoît Van Overstraeten)