Ultime sursis pour Viasystems à Rouen
Le Tribunal de Commerce de Rouen (Seine-Maritime) s'est accordé hier un délai de quelques jours pour accepter ou non l'offre de reprise faîte par l'unique repreneur déclaré de l'entreprise Viasystems E.M.S. France (Electronics Manufacturing Services, 412 salariés) de Déville-lès-Rouen (Seine-Maritime). L'usine est spécialisée dans l'ingénierie, la fabrication, l'intégration et la réparation de systèmes électroniques pour les télécommunications.
La proposition émane d'une entité qui ne satisfait, ni le Tribunal de Commerce, ni les salariés. Elle vient d'un particulier, Jean-Jacques Aurel, qui prendrait 7 % du capital d'une S.A.S. qui reste à créer et dont l'actionnaire majoritaire serait le groupe français de tôlerie GMD ( 48 % du capital), le groupe allemand Schrik formé d'anciens cadres de Siemens ( 20 % des parts), de salariés inconnu (15 %) et d'autres investisseurs (10 %).
Cette société virtuelle prévoit de racheter l'entreprise haute-normande évaluée à 30 millions d'euros pour un montant inférieur à 700 000 euros. Elle reprendrait 150 des 412 salariés actuels.
Le Tribunal de Commerce a demandé aux prétendants de reformuler une offre plus précise. Les salariés cherchent une autre solution de reprise. En tout état de cause la décision sera rendue le 18 février prochain.
Patrick BOTTOIS