Turbulences chez Intespace à Toulouse
Intespace, la filiale d’Airbus Defense & Space spécialisée dans les essais spatiaux, réduit la voilure et annonce une trentaine de suppressions de postes à Toulouse (Haute-Garonne).
Spécialisée dans les essais spatiaux, l'entreprise toulousaine Intespace, filiale à 87% d’Airbus Defense & Space, qui employait 170 salariés à fin 2014, compte ramener cet effectif à 140 salariés d’ici la fin de cette année. Confrontée à une très forte baisse de son plan de charge avec une baisse de cycle du côté spatial et la fin d’un gros contrat lié à l’A350 qui avait généré des pics de chiffre d’affaires en 2012 et 2013, la société toulousaine (Haute-Garonne) affiche pour 2014, un chiffre d’affaires d’à peine 26 millions d’euros, contre 41 millions d’euros en 2013 et 50 millions d’euros en 2012.
Les efforts engagés ces dernières années pour séduire de nouveaux clients, dans l’aéronautique (avec pour nouvelle cible les équipementiers) et la défense, mais aussi les transports et l’énergie, n’auront donc pas suffi à rééquilibrer ses comptes.
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Annoncée dès décembre dernier aux personnels, la mise en œuvre d’un plan social vient d’être confirmée. A la clef : le non renouvellement de sept CDD et la suppression de vingt-trois postes en CDI. Les modalités d’accompagnement seront précisées d’ici la fin du mois de février 2015. Toutefois, des mobilités internes dont d’ores et déjà engagées en direction d’Airbus, d’Airbus Group et d’autres sites d’Airbus Defense & Space.
Outre Toulouse, où la société compte 80% de ses effectifs, Intespace dispose également de centres d’essais à Elancourt, dans les Yvelines et à Noodwijk, aux Pays-Bas.
Marina Angel
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