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Trophée des Femmes de l'Industrie
Laurence Craver de Naval Group, remporte le Trophée de la femme de l'industrie de l'année
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[Trophées des femmes de l'industrie] Karen Aiach de Lysogene, femme entrepreneur de l'année
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[Trophée des femmes de l'industrie] Nathalie Lerer de la SNCF remporte le trophée des femmes d’innovation
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[Trophées des femmes de l'industrie] Marianne Bataillon de l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, élue femme de projets de l'année
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[Trophées des femmes de l'industrie] Caroline Leterrier de HM Clause, femme de l'international
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[Trophées des femmes de l'industrie] Corinne Brand d’Albea, femme commerciale de l'année
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Trophée des Femmes de l'Industrie
[Trophées des femmes de l'industrie] Magali Sartre de Bel remporte le Trophée des femmes de développement durable
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[Trophées des femmes de l'industrie] Florence Olivier d'Airbus, lauréate du Trophée des femmes de production
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[Trophées des femmes de l'industrie] Anne Wagner de Tereos, femme de R&D de l'année
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[Trophées des femmes de l'industrie] Juliette De Maupeou de Total, élue femme du numérique
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Trophée des Femmes de l'Industrie
[Trophées des femmes de l'industrie] Sabrina Andiappane de Thales Alenia Space, remporte le Trophée des femmes au début prometteur
[Trophées des femmes de l'industrie] Magali Sartre de Bel remporte le Trophée des femmes de développement durable
Le 26 septembre, L'Usine Nouvelle a remis les Trophées des femmes de l'industrie. Magali Sartre, 41 ans, directrice du développement durable du groupe Bel remporte le Trophée des femmes de l'industrie dans la catégorie Développement durable. "La croissance, mais pas au mépris de la planète", tel pourrait être leur slogan. Grâce à ces "activistes"des secteurs du luxe, du fromage et des infrastructures, industrie ne rime plus avec pollution et la production se fait économe en ressources.
Mis à jour
27 septembre 2017
L’ACTIVISTE INTERNE
Magali Sartre, 41 ans, directrice du développement durable du groupe Bel
La Vache qui rit, Mini Babybel, Kiri, Boursin, Leerdammer… « Lorsque l’on a des marques aussi connues que les nôtres partout dans le monde, on a aussi une responsabilité énorme vis-à-vis des consommateurs qui nous font confiance, raconte Magali Sartre. Cela inclut l’influence que l’on peut avoir bien au-delà de nos murs : auprès du monde agricole, de nos consommateurs, de notre secteur… » Avec son « approche holistique », la directrice du développement durable et des relations corporate de Bel « contribue à instituer un véritable changement de culture » au sein du groupe depuis 2012, témoigne Marie-Christine Korniloff, directrice des relations avec le monde économique chez WWF France. En partenariat avec WWF depuis cinq ans, Bel compense l’impact environnemental du soja consommé par les vaches des éleveurs et vise 100 % de filières d’approvisionnement responsable et zéro déforestation d’ici à 2025. Magali Sartre s’apprête à lancer une charte « Amont laitier responsable », cosignée par WWF, impliquant les aspects économiques, sociaux et environnementaux. Précédemment chargée des affaires publiques et de la responsabilité sociétale de plusieurs entreprises cotées (Suez, Diageo…), elle se perçoit comme une « activiste » en entreprise. Avec une vision humaniste héritée de ses études de philosophie politique, spécialisation Rousseau… et le contrat social.
Gaëlle Fleitour
Si j’étais un homme
"J’aurais sans doute pris moins de risques. J’ai eu très tôt beaucoup de responsabilités et j’ai rapidement décidé d’être moi-même à 100 %, avec mon style et mes convictions."
Les autres nommées de la catégorie :
Verte public-privé
Marie-Claire Daveu, 46 ans, directrice du développement durable chez Kering
Crédits : Pascal Guittet
Marie-Claire Daveu est une véritable passionnée de nature, d’écosystèmes et de biodiversité. Mais pas question d’en rester à la rêverie bucolique. Pour elle, l’écologie, ça se mesure. Elle a donc créé pour Kering un compte de résultat environnemental, l’EP & L (pour « Environmental profit & loss account »). Un outil permettant à sa société, qu’elle a rejointe en 2012, de mesurer en valeur monétaire son empreinte environnementale depuis ses opérations jusqu’à sa supply chain. Rapidement, d’autres sociétés s’intéressent à l’EP & L. « Kering a choisi de mettre cet outil en open source », explique Marie-Claire Daveu, dont l’objectif reste de sensibiliser un maximum de personnes au développement durable. Logique pour cette agronome qui a longtemps œuvré à l’intérêt général dans la fonction publique comme ingénieur en chef des ponts, des eaux et des forêts. Au début des années 2000, elle participe à l’adoption de la Charte de l’environnement, insérant le principe de précaution dans la Constitution. Après un passage chez Sanofi, elle contribue à l’organisation du Grenelle de l’environnement au cabinet de Nathalie Kosciusko-Morizet, au ministère de l’Écologie. ONG, syndicats, représentants des collectivités, sociétés privées, tous ont travaillé ensemble. Son parcours prouve, selon Luc Rousseau, ex-directeur général des entreprises à Bercy, que « son énergie bouscule les acteurs pour les entraîner sur des progrès majeurs ».
Léna Corot
Si j’étais un homme
« Dans le privé, cela n’aurait rien changé. Dans le public, et surtout lors de mon passage au ministère de l’Écologie, cela m’aurait évité d’être la seule représentante de la moitié de l’humanité dans certaines réunions. »
L’énergie durable
Catherine Jatteau, 46 ans, directrice générale déléguée Egis Structures & Environnement
Crédits : Pascal Guittet
De l’énergie, cette mère de quatre enfants n’en manque pas. Et cela ne vaut pas uniquement pour les projets de valorisation des déchets, l’une des expertises d’Egis Waste Management, que Catherine Jatteau dirige depuis 2010. Entourée d’une quarantaine de collaborateurs, elle y développe des projets dans les villages de pays en voie de développement. Directrice générale déléguée d’Egis Structures & Environnement depuis la fin 2014, elle assure -fonctionner à la confiance et manager à l’écoute. Catherine Jatteau codirige aussi, depuis cette année, la branche Environnement de l’entité. Des fonctions multiples qu’elle remplit avec « un plaisir toujours intact après dix-sept ans au sein du groupe ». Elle admet que sa préoccupation environnementale dépasse le cadre professionnel. Dans ce domaine, tout reste à inventer et elle espère bien apporter sa pierre à l’édifice. Pour cela, elle donne la priorité aux projets respectant la cohérence entre le discours et la réalité. Elle a ainsi œuvré au rapprochement entre Egis et R20, l’ONG fondée par Arnold Schwarzenegger à la suite de l’échec de la COP 15, en 2009. Objectif : créer un fonds destiné au financement de projets de développement durable aux quatre coins du monde. Sa pugnacité lui a permis d’obtenir la signature du protocole d’accord par le comité des risques et d’engagement d’Egis. Aussi tenace qu’endurante, Catherine Jatteau a l’énergie durable de la coureuse de fond. Son expérience du marathon, sans doute.
Laurent Rousselle
Si j’étais un homme
"Il n’y aurait pas de différence. C’est avant tout une question d’énergie et de qualité accordée aux relations humaines. Un homme pourrait le faire tout autant. "
[Trophées des femmes de l'industrie] Magali Sartre de Bel remporte le Trophée des femmes de développement durable
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