Trophée des Femmes de l'Industrie
Dans l'industrie, le combat pour la visibilité des femmes
Trophée des Femmes de l'Industrie
"Chez Airbus, nous avons des profils féminins formidables que l’on n’utilise pas assez", estime Grazia Vittadini, Femme de l’industrie de l’année
Trophée des Femmes de l'Industrie
[Trophées des femmes de l'industrie] Grazia Vittadini (Airbus), Femme de l'industrie de l'année
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[Trophées des femmes de l'industrie] Anne Bianchi (Naval Group), Prix spécial du jury
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[Trophées des femmes de l'industrie] Anne-Catherine Brieux (Renault), prix de la Femme de production
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[Trophées des femmes de l'industrie] Magali Anderson (LafargeHolcim), prix de la Femme de l'international
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[Trophées des femmes de l'industrie] Armelle Laugier (SNCF Mobilités), prix de la Femme de projets
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[Trophées des femmes de l'industrie] Bénédicte Jézéquel (Silvadec), prix de la Femme entrepreneur
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[Trophées des femmes de l'industrie] Anne Vetter-Tifrit (Velum), prix de la Femme du numérique
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[Trophées des femmes de l'industrie] Patrizia Gatti Gregori (SNCF Réseau), prix de la Femme de développement durable
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[Trophées des femmes de l'industrie] Anne Guillaume (Renault), prix de la Femme de R&D
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[Trophées des femmes de l'industrie] Ekaterina Shilova (Ajelis), prix de la Femme d'innovation
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[Trophées des femmes de l'industrie] Cécile Courcoul (Airbus), prix de la Femme "commerciale"
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[Trophées des femmes de l'industrie] Estelle Morelle (Seb Développement), prix de la Femme "au début prometteur"
Le 25 septembre, L'Usine Nouvelle a remis les Trophées des femmes de l'industrie. Anne Guillaume, du groupe Renault, a reçu le Trophée de la Femme de R&D. Retrouvez les portraits des femmes talentueuses nommées dans sa catégorie. Chez Airbus comme chez Renault, elles mettent les technologies au service du progrès de l’industrie. Sélectionnées pour nos Trophées en catégorie R&D, ces femmes transforment leurs recherches en business. Découvrez leurs profils.
PAR LA RÉDACTION
\ 12:00
Mis à jour 25 Sept. 2018
PAR LA RÉDACTION
\ 12:00
Mis à jour 25 Sept. 2018
Elle veille sur vos trajets
Anne Guillaume, 56 ans
Experte de la sécurité routière chez Renault et directrice du Lab
Elle fait preuve d’une simplicité déconcertante. À 56 ans pourtant, Anne Guillaume affiche un impressionnant parcours. Diplômée de l’École du service de santé des armées, elle mène une thèse sur les mécanismes physiologiques en jeu dans la perte de connaissance des pilotes de chasse en vol. Puis rejoint le CNRS et passe le concours de professeur agrégé du Val-de-Grâce, à Paris. Avec, en toile de fond, l’aéronautique. Un sujet qui la suit jusqu’à son arrivée chez Renault et au Lab à la fin des années 2000.
Le Laboratoire d’accidentologie, de biomécanique et d’étude du comportement humain (Lab) est un groupement d’intérêt d’une quinzaine de chercheurs issus de Renault et PSA. Anne Guillaume en devient la première directrice. Depuis dix ans, elle définit "une vision stratégique pour anticiper les besoins de recherche des constructeurs". La structure travaille notamment sur les véhicules autonomes. Il s’agit par exemple de réfléchir à l’amélioration des interfaces homme-machine à bord afin de fournir aux conducteurs les données pertinentes pour éviter qu’ils ne soient distraits. Avec un réel enjeu, rappelle-t-elle : "Chaque année, 1,3 million de personnes décèdent sur les routes."
Julie Thoin-Bousquié
A propos de #Metoo
«Le mouvement aura des effets sur les réflexions individuelles, et sans doute au niveau sociétal. En parallèle, il faut valoriser les compétences de chacun, sans distinction de genre.»
Les autres femmes nommées dans la catégorie:
Câble porteur
Florence Verlut, 37 ans
Directrice de l’ingénierie et de l’intégration des systèmes électriques d’Airbus Helicopters
L’astronomie est sa passion. Mais à sa sortie de Centrale Paris en 2004, Florence Verlut choisit l’aéronautique et commençe sa carrière chez Airbus Helicopters comme ingénieur avant-projet. C’est dans ce travail en amont du développement de produit qu’elle imagine et démontre la faisabilité d’un hélicoptère à grande vitesse. Un concept à l’origine du démonstrateur X3 qui fait le buzz lors du salon du Bourget, en 2010. "Je suis fière de ce résultat, tout comme de ma contribution au H145, un hélicoptère adapté aux secours en montagne, devenu un best-seller", confie-t-elle. Son succès lui vaut, en 2007, d’être envoyée en Allemagne pour créer une cellule avant-projet. Une mission naturelle pour cette ingénieur d’origine franco-allemande habituée à voyager outre-Rhin.
À son retour en France, en 2015, elle prend la direction d’une nouvelle équipe avant-projet transnationale France-Allemagne. Alors qu’elle est enceinte de son troisième enfant, elle trouve l’énergie de passer l’examen interne de vice-président. Un titre qui sert de tremplin vers des postes à haute responsabilité. On lui confie, début 2018, la direction de l’ingénierie et de l’intégration des systèmes électriques. Sous sa responsabilité, 250 ingénieurs et techniciens œuvrent à la conception du plan électrique (câbles, batteries, relais…) à livrer en temps et en heure aux équipes de montage des hélicoptères. Un défi qu’elle aime relever.
Ridha Loukil
A propos de #Metoo
«Chez Airbus Helicopers, on n’a pas attendu ce mouvement pour intégrer les sujets d’inclusion et libérer la parole. Il faut œuvrer en amont pour empêcher les comportements dégradants.»
La pionnière du Comex
Grazia Vittadini, 48 ans
Directrice de la technologie (CTO) d’Airbus
Natation en mer, semi-marathon, vélo… C’est dans la nature que s’épanouit – lors de ses rares moments de répit – cette sportive arrivée en mai 2018 à la tête de l’un des postes les plus en vus de l’aéronautique: la direction de la technologie au sein du géant Airbus. Grazia Vittadini, qui siègera au Comex, succède au turbulent Paul Eremenko et doit permettre à l’avionneur de conjuguer ses programmes au futur, des matériaux innovants à la digitalisation.
Comment cette Italienne, titulaire d’un diplôme d’ingénierie aéronautique de l’université polytechnique de Milan, a-t-elle accédé à ce poste après seize ans de carrière chez Airbus, où elle a été notamment chargée de l’audit interne? Réponse: elle s’est fait remarquer par Tom Enders lors d’une rencontre avec le top 200. "Tous ceux passés avant moi avaient décrit Airbus comme l’entreprise idéale, raconte-elle, malicieuse. A contrario, j’avais mis en avant un besoin de plus d’autonomie de l’ingénierie." Ce que Tom Enders, aujourd’hui son supérieur direct, n’a pas oublié: "Tout le monde était bouche bée devant le caractère, la compétence et le courage de cette jeune femme qui exprimait tout haut ce que la plupart des gens n’osaient pas exprimer devant moi." À l’instar de l’un de ses auteurs préférés, Philip Roth, Grazia Vittadini, qui va devoir déterminer les technologies du futur pour Airbus, n’a pas peur de choquer. Sachez-le, la "disruption", c’est elle.
Olivier James
A propos de #Metoo
«Certaines femmes ont eu des prises de position très courageuses. Mais beaucoup n’osent pas encore. C’est pour elles qu’une entreprise comme la nôtre a mis en place un numéro d’appel.»
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