Trois questions sur le risque de corrosion des déchets nucléaires dans Cigéo
Une étude américaine démontre que la corrosion du verre ou de la céramique utilisés pour confiner les déchets nucléaires les plus radioactifs peut être accélérée dans certaines conditions. L’agence nationale Andra a expliqué à L’Usine Nouvelle pourquoi le projet français Cigeo d’enfouissement géologique ne remplit pas ces conditions.
Publié dans la revue scientifique Nature, une étude américaine de l’université de l’Ohio pointe une possible corrosion accélérée dans certaines conditions du verre ou de la céramique utilisés pour le conditionnement en fûts des déchets nucléaire les plus radioactifs. Avec le temps, l’acier inoxydable utilisé pour entourer les tubes de déchets vitrifiés (ou colis) finirait par s’oxyder quand même et ne serait pas si inerte vis-à-vis du verre qui contient les radioéléments. L’Usine Nouvelle a demandé, par écrit, des explications à l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra).
L’Usine Nouvelle. - Quel est le lien entre l’acier inoxydable (finalement oxydable), le verre et l’étanchéité des colis dans le temps ?
[...]Cet article est réservé à nos abonnés L'Usine Nouvelle
Soutenez un journalisme d'expertise.