Toshiba bloque de nouveau l'accès de Western Digital à leur JV
Avec
\ 11h33
Avec
Toshiba, dont la principale usine de mémoires au Japon est exploitée conjointement avec WD, veut vendre cette activité pour couvrir les pertes de sa filiale nucléaire américaine Westinghouse. Il espère en retirer au moins 2.000 milliards de yens (15,5 milliards d'euros).
Mais son partenaire, qui a saisi la justice américaine sur ce sujet, estime qu'une telle vente ne peut s'effectuer sans son consentement.
Le conglomérat japonais avait accordé un accès partiel aux des serveurs de données partagés avec Western Digital après une décision de la Cour supérieure de Californie au début du mois. Mais Toshiba a dit mercredi avoir repris le blocage de l'accès après que sa demande d'appel a été acceptée mardi par la cour d'appel de Californie.
Western Digital a toutefois dit vouloir faire appel de cette décision dans les tout prochains jours.
La Cour d'appel de Californie a émis une interdiction d'exécution provisoire sans tenir compte des arguments de Western Digital, a fait valoir le fabricant américain de disques durs et de mémoires.
Une nouvelle audience de la Cour supérieure de Californie a été fixée au 28 juillet.
La semaine dernière, le juge américain Harold Kahn a reporté sa décision concernant le recours déposé par Western Digital et il a également proposé à Toshiba d'informer son partenaire deux semaines avant la clôture de la vente.
Toshiba a désigné en juin un acquéreur privilégié, un consortium mené par un fonds adossé à l'Etat japonais et par le fonds d'investissement américain Bain Capital.
(Ritsuko Ando et Makiko Yamazaki,; Claude Chendjou pour le service français, édité par Juliette Rouillon)