FRANCFORT (Reuters) - Tom Enders, président exécutif d'Airbus, ne voit aucune raison de démissionner à l'issue des enquêtes anti-corruption visant l'avionneur en Grande-Bretagne et en France, tout en se disant prêt à cette éventualité si nécessaire.
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\ 15h32
Mis à jour 16 Oct. 2017
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16 octobre 2017
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"Soyez-en assuré : si je ne fais plus partie de la solution, et j'espère que je m'en rendrai compte par moi-même, j'en tirerai les conséquences", déclare-t-il dans une interview à paraître lundi 16 octobre dans le journal allemand Handelsblatt. "Mais pour l'heure, je ne pense pas qu'on en soit là."
Le conseil d'administration d'Airbus a réitéré jeudi sa confiance en son président exécutif.
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L'avionneur lui-même est à l'origine des enquêtes lancées en 2016 au Royaume-Uni puis en France cette année puisqu'il avait transmis aux autorités britanniques le résultat d'une revue interne montrant des irrégularités dans le recours à des consultants pour la vente à l'export d'avions civils Airbus. Tom Enders et l'avocat du groupe John Harrison ont fait l'objet de vives critiques en interne pour avoir ouvert les vannes permettant les enquêtes des autorités, certains y voyant une manoeuvre de réglement de comptes.
Airbus fait par ailleurs l'objet d'une enquête en Autriche liée à la vente d'avions de combat Eurofighter en 2003.
Airbus mène une enquête interne
Dans une interview publiée vendredi par Le Monde, Tom Enders a réaffirmé craindre une amende "importante" en conséquence de ces enquêtes. L'avionneur mène sa propre enquête interne dans l'espoir de convaincre de sa bonne foi le Serious Fraud Office (SFO), l'autorité chargée de la lutte contre les délits et crimes économiques en Grande-Bretagne, et d'obtenir une amende allégée.
Dans l'entretien au Handelsblatt, dont des extraits ont été publiés dimanche, Tom Enders dit ne rien savoir d'une caisse noire servant à payer des dessous de table à des clients potentiels. "Je n'en ai pas et je n'ai pas connaissance que cela existe", affirme-t-il.
Tom Enders, en poste depuis cinq ans, avait dit en avril envisager de solliciter un nouveau mandat à la tête du géant européen de l'aéronautique lorsque son mandat actuel expirera en 2019.
Pour Reuters, Arno Schütze, Véronique Tison pour le service français
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