Le géant allemand de l’acier n’a pas pris de décision, mais étudie toutes les options y compris un partenariat pour ces sites, qualifiés de gouffres financiers
"Le directoire a décidé d'examiner toutes les options pour ces deux usines. Cela peut être aussi un partenariat ou une cession au plus offrant", a fait savoir ThyssenKrupp.
Le numéro un allemand de l'acier précise que le coût de production au Brésil a largement progressé, faisant de ses usines sur place des sites peu rentables.
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Aux Etats-Unis, le prix de vente a dégringolé, ce qui a remis en cause la politique du groupe décidée en 2007. Elle consistait alors à opérer un haut-fourneau à bas coût à Rio de Janeiro avant de transformer l'acier à Mobile (Alabama) et de le revendre à bon prix sur le marché américain.
Le groupe précise qu’à cela s’ajoutent aussi les dynamiques de croissance divergentes. "Tandis que l'économie américaine se développe sans dynamisme significatif, le Brésil connaît une croissance forte", a affirmé l'aciériste.
Au deuxième trimestre de son exercice fiscal, de janvier à fin mars, ThyssenKrupp a vu ses résultats une nouvelle fois plombés par le dérapage des coûts liés à ces deux sites.
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