L'opérateur télécoms historique, dont le principal actionnaire est Vivendi, emploie près de 60.000 personnes en Italie et envisage de supprimer jusqu'à 6.500 postes en Italie via des départs volontaires et des retraites anticipées. Selon des sources syndicales, il voudrait alléger ses effectifs pour pouvoir embaucher du personnel plus jeune.
Telecom Italia (TIM) a dit qu'il mettrait en place des contrats de solidarité suivant lesquels le personnel accepte de travailler moins à la condition qu'il n'y ait pas de licenciements si les syndicats ne reviennent pas sur leur veto sur son plan de restructuration, ont dit les deux représentants.
Ces contrats, dont le nombre d'heures non travaillées représente l'équivalent de 5.000 emplois environ, ont déjà été utilisés l'an dernier, mais sont arrivés à expiration fin 2017.
"Nous avons dit à la société que nous ne signerions pas d'accord sur les licenciements si la structure actionnariale n'est pas claire (...) et en l'absence de gouvernement", a dit Giorgio Serao, du syndicat Fistel-CISL, en référence à l'entrée de l'actionnaire activiste Elliott Management dans le capital de TIM et au blocage politique issu des élections du 4 mars.
Il a ajouté que les représentants des salariés avaient demandé d'attendre au moins jusqu'à la tenue de l'assemblée générale des actionnaires prévue le 24 avril.
(Alberto Sisto, Juliette Rouillon pour le service français, édité par Marc Joanny)
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