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"Technocrates rétrogrades", la pique de Siemens à l’Union Européenne
Le président du directoire de Siemens, Joe Kaeser, a pressé le 30 janvier l’Union Européenne d’approuver son rapprochement avec Alstom.
En marge de la présentation des chiffres de groupe allemand Siemens,mercredi 30 janvier, le président du directoire, Joe Kaeser, a invité les autorités européennes de la concurrence à ne pas se comporter en "technocrates rétrogrades" et à approuver le projet de rapprochement dans le ferroviaire avec le français Alstom.
"Il appartient maintenant aux autorités de la concurrence de prendre une décision", a-t-il déclaré à Reuters. "Et il sera intéressant de voir si l'avenir de la mobilité en Europe sera décidé par des technocrates rétrogrades ou par des Européens tournés vers le futur", a-t-il ajouté.
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Résultats décevants au premier trimestre
Cette déclaration intervient alors que le groupe allemand dévoile des résultats décevants au premier trimestre. Siemens a dégagé 1,12 milliard d'euros de bénéfice net au premier trimestre, soit une baisse de 49% sur un an. Le chiffre d’affaires du conglomérat allemand s’est maintenu à 20,12 milliards d’euros, soit +1% sur un an.
Des résultats qui s’opposent à la bonne santé affichée du groupe Alstom, qui a atteint un carnet de commandes record de près de 40 milliards d’euros fin 2018.
Le rapprochement avec Alstom, pas à n'importe quel coût
Le dimanche 27 janvier, les deux entreprises du ferroviaire ont présenté un nouveau projet de fusion à la Commission Européenne le dimanche 27 janvier. Cette nouvelle proposition comporte, selon les deux acteurs, de nouvelles concessions dans la perspective de ne pas contrevenir aux règles de la concurrence européenne – tout en faisant du futur groupe un géant du ferroviaire européen capable de tenir tête au numéro un mondial, le chinois CRRC.
Siemens ne cherchera pas à conclure un rapprochement avec Alstom à n'importe quel coût, a toutefois prévenu Joe Kaeser, en déclarant: "Nous avons des options."
Si le climat est tendu avec la commission européenne à la concurrence, la fusion de groupe suscite également la méfiance des syndicats d’Alstom, qui débouchera, selon eux, sur la suppression d’emplois, l’abandon de gammes de trains et la fusion des R&D des deux groupes.
La commission à la concurrence de l’UE devrait se prononcer sur le mariage Alstom-Siemens le 18 février au plus tard.
Avec Reuters
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