« Technicolor se porte beaucoup mieux aujourd’hui », affirme son patron Richard Moat
Depuis son arrivée à la tête de Technicolor en novembre 2019, Richard Moat s’emploie à transformer le groupe français d’équipements et services pour l’industrie des médias et loisirs. Pour sortir l’entreprise de son marasme chronique, il a succombé à une stratégie à la mode en ce moment : la scission. Il répond aux questions de L’Usine Nouvelle.
Richard Moat, directeur général de Technicolor, s'apprête à scinder les trois activités du groupe, non pas en trois entités, mais en deux. D’un côté, TCS, qui regroupera l’activité d’effets spéciaux et animation pour le cinéma, les séries télés, la publicité et les jeux vidéo. De l’autre, Vantiva abritera les activités maison connectée (décodeurs vidéo et box internet pour les opérateurs de télévision payante et fournisseurs d’accès à internet) et duplication de DVD pour les majors de la musique et du cinéma. Pour alléger l’endettement, il a vendu l’activité de post-production (30 millions d’euros) et l’activité licence de marques (100 millions d’euros). A la finalisation de la scission en septembre prochain, il prendra la présidence du conseil d’administration de Vantiva. Retour sur ce mouvement stratégique.
L'Usine Nouvelle - Depuis dix ans, Technicolor semble englué dans la crise. A quoi cela est dû ?
Richard Moat - Ayant pris mes fonctions fin 2019, je ne peux pas parler de la période qui précède mon arrivée et qui concerne tout ceux qui ont dirigé l’entreprise à cette époque. Cependant, je peux vous dire que depuis que j’ai pris la direction, la performance financière du groupe s’est améliorée de façon substantielle, et ce malgré la crise du Covid en 2020. Nous avons atteint nos objectifs dès mi-2020 et conforté ces résultats en 2021. Aujourd’hui, le groupe se porte beaucoup mieux que ces dernières années. Je suis confiant, qu’à travers le plan de scission que nous proposons, nous allons créer deux sociétés fortes avec une solide stratégie d’avenir. [...]
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