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Taxe-moi si tu peux : la taxe sur les farines
Jean-Marc Ayrault a annoncé vouloir remettre à plat la fiscalité française. Pour y voir plus clair, L'Usine Nouvelle vous propose chaque jour un éclairage sur l'une des taxes inconnues qui peuvent peser sur les sociétés. Aujourd'hui, la taxe sur les farines.
Vive le made in France ! Fabriquer du pain à base de farine étrangère, ça coûte plus cher. Les farines, semoules et gruaux de blé tendre importés en vue de la consommation humaine sont en effet soumises à une taxe spécifique d’une quinzaine d’euros par tonnes, perçue au profit de la mutualité sociale agricole. Les farines étrangères (communautaires comme extra-communautaires) participent donc à financer les régimes d’assurances maladie et vieillesse des non-salariés du secteur agricole. Le rendement de la taxe sur les farines avoisine les 65 millions d’euros annuels.
Arnaud Dumas
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