Taxe EBE : avalanche de réactions sur Twitter
Le projet du gouvernement d'instaurer un nouvel impôt sur l'excédent brut d'exploitation afin notamment de remplacer l'impôt forfaitaire annuel suscite de vives réactions de la part des dirigeants d'entreprises et des fédérations d'industriels. Parmi les arguments évoqués : un mauvais coup porté à la compétitivité de l'industrie et donc à la croissance ou encore une taxe pénalisante pour les entreprises qui investissent, dans l'innovation notamment.
Face à la fronde des patrons sur le projet de taxe EBE, le gouvernement pourrait bien faire marche arrière. Après avoir présenté le PLF 2014 devant la commission des Finances du Sénat mardi 1er octobre, le ministre du Budget s'est ainsi dit à l'écoute "des remarques sur le fait qu'un impôt sur l'excédent brut d'exploitation pourrait pénaliser l'investissement puisqu'il y a la prise en compte des amortissements dans cette assiette".
Un peu plus tôt, le représentant du Medef Eric Le Jaouen, expliquait dans un tweet avoir eu des "échanges directs et francs" avec Bernard Cazeneuve sur cette taxe
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Ce soir échanges directs et francs avec @BCazeneuve ; porte ouverte et sans posture sur la taxe #EBE @GeoffroyRDB @medef #PLF2014
— Eric Le Jaouen (@EricLeJaouen) September 26, 2013Il faut dire que ces derniers jours les réactions ont fusé sur la toile, sur le site de L'Usine Nouvelle comme sur Twitter.
Pour l'Union des industries chimiques (UIC) par exemple, la taxe EBE représente ainsi "un coup dur pour la compétitvité" du secteur en France.
La taxe #EBE un coup dur pour la compétitivité de l’industrie chimique en France http://t.co/kRy3tw5L9U @PhilippeGoebel @jaegher
— UIC_chimie (@UIC_chimie) October 1, 2013
De son côté, l’Union Française des Industries Pétrolières (UFIP) évoque un mauvais coup pour la croissance et pour la compétitivité des entreprises françaises dans la compétition internationale.
Projet de taxe sur l’excédent brut d’exploitation (EBE) : pour l’UFIP, un mauvais coup pour la croissance http://t.co/ADSE09vcSs
— Europétrole (@Europetrole) September 23, 2013
Beaucoup de commentaires à l'instar de celui de Loïc Rivière, délégué général de l'AFDEL (Association Française des Editeurs de Logiciels et Solutions Internet), mettent en avant une taxe pénalisante pour les entreprises qui investissent, notamment en recherche et développement.La taxe sur l'EBE pénaliserait les entreprises qui investissent, notamment en R&D : une taxe sur l'innovation & la compétitivité ? #PLF14
— Loïc Rivière (@loic_riviere) September 26, 2013Pour Geoffroy Roux de Bézieux, vice-président du Medef et patron d'Oméa Télécom, ce nouvel impôt, comme le CICE (Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi), sont des mesures qui favorisent les entreprises dont les salariés percoivent moins de 2,5 SMIC et qui investissent peu.
Avec le CICE et le nouvel impot sur l EBE les gagants ce sont les entreprises qui emploient des gens <2,5 SMIC et qui investissent peu !
— G Roux de Bézieux (@GeoffroyRDB) September 25, 2013D'autres entrepreneurs et consultants soulignent l'accumulation des taxes au moment où le nombre de défaillance d'entreprises est au plus haut.
La taxe sur l'EBE sera la 154ème taxe qui pèsera sur les entreprises. Et ils osent parler de chocs de simplification et de compétitivité...
— Rafik Smati (@RafikSmati) September 15, 2013Niveau Record des défaillances d'entreprises (dépôt de bilan) ! La taxe prévue sur l'EBE ne donnera pas un signal positif aux patrons !
— Morineau Mathieu (@MorineauMathieu) October 2, 2013Il n'y a pas que le CIR, il y a aussi la taxe sur l'EBE inventée par Bercy. On marche sur la tête dans ce pays ! http://t.co/QV0XfIOtZ1
— Olivier Ezratty (@olivez) September 28, 2013Le cabinet d'études Xerfi évoque quant à lui un "OVNI fiscal". "Il est difficile d’en cerner les motifs et la portée véritable", indique Olivier Passet, directeur des synthèses économiques de Xerfi.
Taxe sur l’#EBE : attention, OVNI fiscal ! | #Fiscalité #PLF2014 http://t.co/6ui3UiLQt3
— Xerfi Canal (@XerfiCanal) October 1, 2013Retrouvez notre dossier spécial "Touche pas à mon EBE : la mobilisation continue".
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