Tata veut changer la perception de la Nano
Le patron du conglomérat Tata reconnaît à l’occasion du salon de New Dehli avoir commis des erreurs avec le modèle de voiture présentée comme la moins chère du monde.
A son lancement en 2009, la Nano devait révolutionner le paysage automobile, grâce à son prix attractif fixé initialement à 2000 euros. Certes. Mais cela était sans compter les multiples problèmes intervenus sur le modèle, notamment des feux de moteurs. Ou encore les retards de production et surtout la hausse du prix.
Le groupe n’a donc jamais atteint les 25 000 ventes annuelles escomptées. En novembre 2010, seules 509 unités ont été immatriculées. "Je ne pense pas que la campagne de publicité et le réseau de vente n'étaient pas suffisamment prêts, assure le patron du groupe. Je pense que nous avons gâché une première opportunité mais nous n'avons au final pas vu beaucoup de concurrence en terme de prix du véhicule. La Nano n’est pas un fiasco".
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Pour doper les ventes, qui ont légèrement grimpé en décembre (7 466 Nano), Ratan Tata rappelle que ce modèle n’est pas la voiture du pauvre, mais "un véhicule abordable, pour tous les temps, une voiture familiale".
Il estime qu’en Inde, la Nano a un réel potentiel, notamment au sein de la classe moyenne. Lors du salon de New Delhi, le constructeur doit lancer une Nano roulant au gaz naturel comprimé. Un modèle qui ne verra pas le jour un an avant qu'une version diesel soit disponible. Selon certains analystes, c'est cette version-là qui sera la clé du succès du véhicule en Inde où le prix de l'essence est 56% plus élevé que celui du gasoil, la taxation des deux carburants étant différente.
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