Taïwan autorise les projets pétrochimiques en Chine
Désormais, les pétrochimistes taïwanais pourront trouver des solutions alors que le pays s'appauvrit en capacités et que les projets en développement sont rejetés par le grand public. A l'image de l'échec du projet de raffinage-éthylène de Kuokuang Petrochemical qui a été abandonné à Taïwan et pourrait être relocalisé en Malaisie. Le feu vert du gouvernement taïwanais s'accompagne toutefois de quelques restrictions. Une entreprise taïwanaise ne pourrait pas prendre part à plus d'un projet de craquage de naphta en Chine. Elle devrait aussi obtenir 50 % ou plus du capital d'une société impliquée dans un tel projet en Chine, ou obtenir le contrôle sur certaines lignes de production. Enfin, les productions devraient prioritairement servir le marché taïwanais. Le consortium taïwanais Ho Tung Petrochemical, qui a signé en 2011 un accord d'intention avec le géant chinois Sinopec pour un complexe raffinage-pétrochimie dans la province du Fujian en Chine, pourrait être le premier à profiter de cette levée de restriction. Lors de la signature de la lettre d'intention, le projet évoquait la construction à Gulei, dans le sud-est de la Chine d'une raffinerie, d'un complexe pétrochimique de 1,2 million de tonnes d'éthylène par an, et d'une trentaine d'unités en aval notamment pour la production d'aromatiques. Chemical Week évoque également des projets de Formosa Plastics du côté de Ningbo.