Systematic veut devenir le pôle européen des deep tech
Sélectionné en janvier pour la phase 4 des pôles de compétitivité, Systematic Paris-Région a annoncé son ambition pour 2022 : devenir le pôle européen des deep tech. Pour cela, le pôle va mettre l’accent sur cinq technologies allant de l’IA à l’ordinateur quantique en passant par l’optique photonique et un rapprochement avec le cluster Opticsvalley.
Systematic Paris-Région clarifie ses ambitions. Le pôle de compétitivité a annoncé sa volonté de devenir, d’ici 2022, le pôle européen des deep tech. Sélectionné en janvier, avec 55 autres pôles, pour participer à la phase 4 des pôles de compétitivité, le pôle basé à Palaiseau a fondé ses ambitions sur six "hubs deep tech", avec en ligne de mire trois "enjeux" auxquels répondre d’ici trois ans.
Pour Jean-Luc Beylat, président de Systematic, ces hubs seront voués à "structurer les écosystèmes et attirer des compétences". Principalement dédiés à des "technologies structurantes" ils devraient voir leur "capacité d’innovation accélérée par l’innovation ouverte" dans laquelle s’inscrit le pôle depuis sa création.
IA, optique et open source
Systematic Paris-Région va donc s’intéresser à toutes les technologies censées structurer la recherche d’ici 2022 : intelligence artificielle, évidemment ; Internet des objets (IoT) et infrastructure réseau, notamment la 5G ; cyber sécurité, pour répondre aux risques soulevés par l’internet des objets ; digital engineering, pour dépasser les limites de la loi de Moore avec des technologies quantiques.
Le hub optique et photonique, lui, nait de la fusion du cluster d’entreprises Opticsvalley avec Systematic, annoncée le 20 février. Le dernier hub est dédié à l’open source.
Enjeux transverses
Le président de Systematic a aussi dévoilé les 3 enjeux transverses qui guideront l’innovation lors de ces prochaines années. Ces enjeux, "Territoires", "Industrie et Services" et "Société", se donnent pour défi de "gérer l’énergie de façon agile et intelligente", "développer et déployer l’industrie du futur" ou encore "protéger l’individu et les données personnelles".
Les ambitions du pôle pour 2022 sont chiffrées : passer de 900 à plus de 1000 membres, investir près de 1 milliard d’euros dans la recherche et le développement en France et en Europe et créer 10 000 emplois. Un but que Systematic cherchera à atteindre, avec l’aide de la Région Ile-de-France, les autres pôles de compétitivité, l’Université Paris-Saclay et encore d’autres partenaires.
SUR LE MÊME SUJET
Systematic veut devenir le pôle européen des deep tech
Tous les champs sont obligatoires
0Commentaire
Réagir