Spéculations sur Osram, qui "négocie bien" avec Bain et Carlyle
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\ 12h25
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Le groupe basé à Munich, aux prises avec un tassement de la demande dans l’industrie automobile et le ralentissement économique global, avait annoncé en février que Bain et Carlyle envisageaient de faire une offre commune sur 100% de son capital.
"Nous avons actuellement de bonnes discussions avec Bain Capital et Carlyle. Rien n'a changé dans cette situation", a déclaré un porte-parole d'Osram à Reuters.
Après cette mise au point, le titre Osram effaçait une partie de ses pertes. Il cédait 4,07% à 31,57 euros en début d'après-midi à Francfort contre un recul de plus de 6% dans la matinée. Il a perdu plus de 60% de sa valeur depuis son pic de 79,58 euros atteint en janvier 2018 et la capitalisation boursière du groupe ressort à 2,9 milliards d'euros environ.
Selon Manager Magazin, Bain et Carlyle ont été échaudés par l'avertissement sur résultats lancé fin mars par Osram et souhaitaient revoir à la baisse le prix de cette acquisition potentielle. Au lieu de 45 euros par action précédemment anticipés par les analystes, les courtiers pensent que les fonds ne proposeront qu'une prime minimale par rapport au cours de Bourse actuel, toujours selon le magazine.
Bain Capital a refusé de commenter l'information et Carlyle n'a pu être joint dans l'immédiat.
Osram, scindée par Siemens en 2013, commercialise ses produits essentiellement auprès des constructeurs automobiles.
(Caroline Copley et Alexander Huebner, Benoit Van Overstraeten et Dominique Rodriguez pour le service français, édité par Bertrand Boucey)