SpaceX lève 500 millions de dollars pour Starlink, sa constellation de mini-satellites
SpaceX doit lever 500 millions de dollars dans le cadre d'un nouveau tour de table, a révélé le 18 décembre le Wall Street Journal. Cette levée de fonds valorise l'entreprise d'Elon Musk à 30,5 milliards de dollars. Le spécialiste américain du vol spatial utilisera ce financement pour Starlink, un projet de constellation de mini-satellites de télécommunications pour connecter la Terre à l'Internet haut débit.
Nouvelle levée de fonds pour SpaceX, le spécialiste américain du vol spatial. L’entreprise fondée par le milliardaire Elon Musk doit faire un tour de table à hauteur de 500 millions de dollars, selon un article du Wall Street Journal publié le mardi 18 décembre.
La levée de fonds valorisera SpaceX à 30,5 milliards de dollars, selon le Wall Street Journal qui s’appuie sur des sources proches du dossier. Selon le journal américain, le tour de table a été mené auprès d’investisseurs déjà présents dans le capital de SpaceX. Baillie Gifford & Co, société de gestion de placements basée au Royaume-Uni, aurait participé à l’opération en tant que nouvel investisseur.
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11 000 mini-satellites pour le projet Starlink
Ce nouveau financement doit permettre de soutenir Starlink, le projet de constellation de mini-satellites de télécommunications pour connecter la Terre à l’Internet haut débit. Starlink prévoit le placement en orbite basse d’environ 11 000 satellites pour mettre un terme aux déserts numériques. Un chantier que le Wall Street Journal évalue à 10 milliards de dollars.
Grâce à ses missions pour la NASA ou pour des acteurs privés, SpaceX est pour l’instant rentable selon le WSJ. L’entreprise est néanmoins impliquée dans de nombreux projets outre Starlink : le développement de la fusée Starship pour envoyer des touristes vers la Lune, le développement d’une navette pour transporter les astronautes vers la Station spatiale internationale et rien de moins que la réalisation d’une première mission humaine sur la planète Mars.
Première mission de sécurité nationale
SpaceX et Elon Musk n’ont pas encore communiqué officiellement sur la levée de fonds. Cette révélation intervient en même temps qu’une “mission spatiale de sécurité nationale”, la première assurée par l’entreprise. Une fusée Falcon 9 doit s'élancer dans la matinée du mercredi 19 décembre du pas de tir de Cap Canaveral, en Floride, avec à son bord un satellite GPS de 500 millions de dollars construit par Lockheed Martin. Le lancement, initialement programmé le 18 décembre a été repoussé pour des problèmes liés à l'ordinateur de vol, a déclaré SpaceX.
SpaceX s'est efforcé en vain pendant des années de pénétrer sur le marché des lancements de satellites à usage militaire, verrouillé par Boeing et Lockheed Martin. La société a poursuivi en justice l'armée de l'air américaine en 2014 pour protester contre l'attribution sans appel d'offres à United Launch Alliance, une coentreprise de Boeing et Lockheed, d'un contrat de plusieurs milliards de dollars pour 36 lancements spatiaux. SpaceX a renoncé un an plus tard à cette action, l'US Air Force ayant accepté d'ouvrir le marché à la concurrence.
En 2016, la société de Musk a décroché un contrat de 83 millions de dollars pour lancer le satellite GPS, qui aura une durée de vie de quinze ans, a précisé par téléphone un porte-parole de l'armée de l'air, William Russell. Le satellite qui doit être lancé au plus tôt le 19 décembre est le premier d'un ensemble de 32 satellites actuellement fabriqués par Lockheed, pour un contrat de 12,6 milliards de dollars, qui serviront au programme GPS (Global Positioning System) III de l'armée de l'air, a précisé un porte-parole de Lockheed.
"Une fois pleinement opérationnelle, la nouvelle génération de satellites GPS apportera de nouvelles possibilités à ses utilisateurs, avec une précision trois fois supérieure et des dispositifs anti-brouillage jusqu'à huit fois supérieurs", a déclaré le porte-parole de l'armée de l'air William Russell.
Avec Reuters
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