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Sous le capot de Romeo, le dernier prototype humanoïde d'Aldebaran
Le dernier robot humanoïde d'Aldebaran, actuellement testé sur des fonctions d'assistance aux personnes âgées, a tout à apprendre: monter les escaliers, ramasser un objet ou tout simplement se déplacer, le tout sans trébucher. Aldebaran nous a confié en exclusivité les secrets de sa conception.
Mis à jour
10 octobre 2014
Dans les étages de l'atelier Aldebaran à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), une équipe de développeurs travaille sur Romeo, le dernier prototype de la société robotique française . L'enjeu des développements en cours : maintenir ce robot de la taille d'un enfant dans un état d'équilibre parfait, un défi majeur de la robotique humanoïde. Attaché à un portique par des câbles, mécanique apparente, Romeo passe devant nous une batterie de tests.
Une recherche d'équilibre constante gérée par une centrale inertielleFICHE D'IDENTITÉ
- TAILLE 140 cm
- POIDS 40 kg
- BATTERIE Lithium-ion
- AUTONOMIE 40 min
- PROCESSEUR Atom 1,6 MHz
- PLATEFORME NAOqi
- CONNECTIQUE Ethernet, USB, Wi-Fi
- MOTEURS 39
- FACULTÉS Rappel de prise de médicaments, planification de la journée, mémorisation...
L'un des ingénieurs en charge du robot travaille sur son système vestibulaire : l'homme lui donne une petite poussée et le robot émet en réponse une certaine résistance pour ne pas partir à la dérive. « La gestion de la dynamique est importante sur Romeo, explique Rodolphe Gélin, responsable R&D de la société. Auprès de personnes âgées, la moindre chute peut être dangereuse. Il est nécessaire que le robot sache contrôler ses efforts ». Les résultats de ces tests sont ensuite analysés sur ordinateur pour effectuer les corrections nécessaires.
Lorsqu'il se déplace, même sur un sol plat, un humanoïde se trouve dans la situation d'un homme qui marcherait dans un train en mouvement. Debout sur ses jambes, il est en état de déséquilibre constant. Pour pallier cet état d'instabilité, le robot intègre une centrale inertielle - qui peut être comparée à l'oreille interne humaine - et de nombreux capteurs. L'ensemble envoie des données au calculateur placé dans le dos du robot, qui gère sa stabilité sur la base de ces informations.
La plate-forme de programmationNAOqi 2.0, le système d'exploitation commun aux humanoïdes de l'entreprise (Nao, Pepper et Romeo), permet de ne pas avoir à gérer les commandes en code source. Grâce à ses « boîtes » de commande, le développeur peut envoyer des ordres en visualisant directement sur l'écran leur impact sur le robot. L'environnement intègre un moteur de dialogue, un moteur émotionnel et une capacité de vie autonome. Les langages de programmation utilisés sont Python, C++ et urbiscript.
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