Sodexo prévoit une amélioration de ses résultats en 2013-2014
PARIS (Reuters) - Sodexo a estimé jeudi que les restructurations en cours lui permettront d'améliorer ses résultats en 2013-2014, malgré un ralentissement persistant de la croissance des pays émergents, Brésil et Chine en tête, qui conduit le groupe a être plus prudent à l'horizon de deux ans.
Le spécialiste de la restauration collective et de la distribution de services prépayés vise pour l'exercice en cours une croissance interne du chiffre d'affaires comprise entre 2,5 et 3% contre 1,1% à 18,4 milliards d'euros en 2012-2013.
Il parie sur une progression de son résultat opérationnel d'environ 11%, hors éléments exceptionnels, après la hausse de 1,7% de l'exercice passé, soit une marge opérationnelle de 5,6% (5,2% en 2012-2013).
Vers 9h15 le titre gagnait 0,2% à 72,49 euros portant sa capitalisation boursière à 11,4 milliards (+13,5% depuis début janvier)
Pour l'exercice 2014-2015, le groupe a revu néanmoins en légère baisse sa prévision de marge opérationnelle (à 6% contre 6,3% auparavant) afin de tenir compte d'effets de changes négatifs, real brésilien en tête, et d'une reprise moins rapide que prévue des pays émergents tels que le Brésil ou la Chine.
"Sur le moyen terme, cela n'est pas inquiétant car les pays émergents ont un potentiel considérable et retrouveront des croissance tout à fait confortable sur le futur", a expliqué le directeur général de Sodexo, Michel Landel, lors d'une conférence de presse téléphonique.
Les pays émergents pesaient actuellement 21% du chiffre d'affaires du groupe contre 10% en 2005.
La mise en oeuvre du plan de restructuration du groupe, qui vise à améliorer son efficacité opérationnelle, se traduira au total par une charge exceptionnelle comprise entre 180 et 200 millions d'euros sur une période de 18 mois à compter de sa mise en oeuvre en septembre 2012.
Sodexo, qui table sur une croissance toujours faible en Europe, continue néanmoins de prévoir sur le moyen terme une croissance annuelle moyenne de son chiffre d'affaires de 7%.
Noëlle Mennella, édité par Jean-Michel Bélot