SNCF, Keolis, Transdev... Pourquoi les transports publics évitent le déraillement malgré le Covid-19
Keolis et Transdev viennent de publier des résultats annuels pour 2020 fortement fragilisés par la pandémie. Mais ils ont su réduire l’impact très négatif de la pandémie et de la forte baisse de la fréquentation.
"Nous avions 45 000 collaborateurs sur le terrain, rappelle Marie-Ange Debon, présidente du directoire du groupe Keolis depuis le 24 août 2020 et l’éviction de Patrick Jeantet. Ils n’ont pas été applaudis aux balcons, mais ils ont été et sont toujours en première ligne." Malgré une perte nette de 100 millions d'euros de ce spécialiste français du transport de voyageurs, filiale de la SNCF et de la Caisse de dépôt et placement du Québec, "les chiffres 2020 témoignent d’une forte résilience du groupe avec une baisse du chiffre d’affaires limitée à 7,5 %", insiste la dirigeante. "Les fondamentaux de notre secteur sont là et je suis très optimiste sur la reprise de la fréquentation."
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