Skytech lance sa première ligne de régénération
Skytech a développé une technologie de tri triboélectrique des plastiques post-consommation issus de l’automobile et du secteur électronique/électrique.
Skytech a démarré le 27 juin son activité industrielle à Bonnières-sur-Seine (Yvelines). L’entreprise met en œuvre une technologie de tri par séparateur triboélectrique développée et brevetée par APR2. Celle-ci n’utilise pas de solvant et s’applique aux plastiques issus du recyclage des véhicules hors d’usage (VHU) ou des déchets électriques, électroniques et électroménagers et, dans une moindre mesure, du bâtiment.
Cette technologie de pointe permet de régénérer des grades techniques d’ABS, de PS ou de PP présentant des propriétés similaires à leurs homologues vierges et répondant notamment aux exigences des marchés de l’automobile et de l’équipement ménager. Le taux de pureté de ces matériaux est de 97 à 99 % - Skytech vise les 100 %. L’entreprise, qui partage son site avec APR2, a investi entre 3 et 4 millions d’euros pour la mise en place de cette ligne. Elle a également noué des partenariats avec le CNRS, l’École des Mines et l’ENS Paris-Saclay.
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Skytech, qui est entrée en 2013 dans le portefeuille de participations des Fonds Xerys, prévoit d’investir dans son outil industriel, ainsi que la création de nouveaux emplois. La capacité de production actuelle du régénérateur est de 250 tonnes par mois, elle devrait atteindre 10 000 tonnes par an et par ligne de séparation des plastiques recyclés. L’entreprise compte à long terme ouvrir d’autres sites en Europe, dans un rayon de moins de 100 km de ses clients et fournisseurs.
« Notre objectif est d’inscrire Skytech dans le renouveau de la plasturgie industrielle. Conscients de l’urgence économique que représente le recyclage des déchets plastique, notre équipe oriente les moyens techniques et ses compétences pour apporter une réponse concrète à un enjeu environnemental majeur. La mise en service de notre ligne de production à échelle industrielle réaffirme notre volonté de développer encore davantage nos activités ».
