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Six indicateurs à suivre à Fukushima, six ans après l’accident
Le 11 mars 2017, le Japon célèbre le funeste sixième anniversaire de la catastrophe de Fukushima. En 2011, suite à un tremblement de terre et un tsunami, quatre des six réacteurs de la centrale ont été détruits après la perte de leurs alimentations en eau et en électricité. Depuis, le Japon doit gérer encore 80 000 civils évacués, la dépollution de milliers de kilomètres carrés de terres contaminées et le démantèlement des installations.
Au moins l’un des cœurs est hors de la cuve
Avancer au sein des réacteurs détruits est par endroit impossible pour les hommes et très difficile pour les robots en raison des niveaux de radiations extrêmes. Des taux de 530 sieverts ont été mesurés alors que les premiers effets graves pour la santé apparaissent statistiquement à 1 sievert. Aussi, ce n’est que le 3 février 2017 que les équipes d’investigation ont - peut-être - identifié l’emplacement du corium, le mélange fondu d’uranium et de métal, dans le réacteur numéro 2. Il aurait traversé la cuve et se serait enfoncé dans la partie basse du réacteur numéro 2, comme le suggère la photo ci-dessous. Reste à connaître exactement sa localisation et à savoir si la situation s’est répétée dans les réacteurs 1 et 3. La récupération des coriums est une étape clé du démantèlement global. Il permettra d’accéder à l’ensemble du site (aujourd’hui 90 % est accessible), ce qui prendra au minimum encore une dizaine d'années.
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Le devis s’envole
La facture prévue pour la déconstruction, la dépollution et l’indemnisation des populations s’envole. Le devis initial était de 92 milliards d’euros. Il affiche désormais près du double avec 177 milliards d’euros… D’autres augmentations sont possibles sachant que le chantier va s’étendre au final sur près d’un siècle.
L’eau s’accumule toujours
Depuis le début du chantier, la gestion de l’eau est problématique. Il faut refroidir les cœurs en permanence entre 20 et 30°C et pomper l’eau contaminée. Chaque jour, environ 350 tonnes d’eau radioactive sont ainsi récupérées. Ces fluides sont désormais intégralement traités et décontaminés. Mais la législation ne permet pas de rejeter cette eau dans la nature. Tepco stocke donc un million de mètres cubes dans 1 300 réservoirs, un volume qui continue à progresser.
2 barrières de confinement
Afin d’éviter la contamination des sous-sols, les ingénieurs japonais ont conçu deux murs de protection. Le premier est une paroi étanche de 800 mètres et de 23 mètres de profondeur qui permet de prélever des écoulements souterrains. Le second est un mur enfoui de glace de 1400 mètres qui limite les échanges entre la nappe phréatique et la centrale.
1533 assemblages de combustible ont été retirés
Retirer les assemblages de combustibles est sans doute le chantier le plus avancé de Tepco. Dès 2014, l’électricien avait récupéré les 1 533 assemblages de combustible du réacteur numéro 4. Mais il reste encore à vider les piscines des réacteurs 1,2 et 3 qui sont moins chargées mais plus endommagées. L’ensemble de ces opérations doivent être achevées en 2020.
3 réacteurs ont redémarré
Depuis 2011, le Japon peine à relancer ses réacteurs malgré la volonté politique en ce sens. Ainsi, seuls 3 des 55 réacteurs japonais (en comptant ceux de Fukushima) sont en activité. Avant l’accident, le mix électrique de l’archipel comptait 28 % de nucléaire. Désormais, l’électricité est fournie à 87 % à partir d’énergies fossiles, de gaz en particulier.
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