Le chimiste suisse Sika veut s'emparer du français Parex pour 2,2 milliards d'euros
Le groupe chimique suisse Sika a annoncé mardi 8 janvier une offre de rachat de son concurrent français Parex pour une valeur d'entreprise de 2,5 milliards de francs suisses (2,2 milliards d'euros) à un fonds appartenant à CVC Capital Partners.
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08 janvier 2019
En juin dernier, il avait annoncé pouvoir consacrer jusqu'à un milliard de francs suisse (860 millions d'euros) en une seule année à des acquisitions pour accélérer sa croissance. Le groupe chimique suisse Sika a annoncé mardi 8 janvier une offre de rachat de son concurrent français Parex pour une valeur d'entreprise de 2,5 milliards de francs suisses (2,2 milliards d'euros) à un fonds appartenant à CVC Capital Partners.
L'acquisition devrait générer des synergies annuelles de 80 à 100 millions de francs, selon Sika, qui a fait état en outre d'un chiffre d'affaires annuel supérieur à son objectif.
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Comment Saint-Gobain a perdu trois ans et demi à courir après Sika
Sika n'a pas pu réaliser d'opérations d'ampleur ces dernières années, avait-t-il rappelé en juin 2018 à Reuters, mais des freins ont disparu avec la résolution du conflit autour de la participation de contrôle de la famille Burkard, que cette dernière souhaitait céder à Saint-Gobain.
Fin de la bataille avec Saint-Gobain
La bataille avec Saint-Gobain, qui a duré trois ans et demi, avait d'ailleurs pris fin en mai 2018 via un accord par lequel Saint-Gobain a renoncé à prendre le contrôle du chimiste suisse tout en devenant actionnaire à hauteur de 10,75%.
Sika, qui fabrique des produits chimiques utilisés sur des projets tels que le tunnel ferroviaire du Gothard, a raté des opportunités d'acquisitions durant sa bataille pour son indépendance, confiait son président Paul Hälg à Reuters. "Nous allons être plus dynamiques et accorder une priorité plus élevée aux acquisitions. Nous voulons être un consolidateur de notre secteur", a déclaré le président du conseil de surveillance de Sika.
Prié de dire si Sika serait encore indépendant dans cinq ans, il a répondu: "Oui, c'est mon objectif et c'est pourquoi je reste président. Nous voulons rester indépendants."
avec Reuters (Gaurika Juneja et Ishita Cigilli Palli à Bangalore, Patrick Vignal pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)
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