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Siemens turbine à l’impression 3D
Siemens investit dans l’impression 3D. Fin août, l’industriel allemand a annoncé avoir investi dans l’entreprise britannique Materials Solutions, spécialisée dans la fabrication additive de métal. Depuis 2013, Siemens fabrique et répare des pièces de turbines à gaz par impression 3D. L’objectif : réduire les temps de fabrication et le gaspillage de matériaux.
Au même titre que les industriels de l’aéronautique ou de l’automobile, le géant allemand de l'électro-technique Siemens s’intéresse à l’impression 3D. Pour fabriquer une pièce de fusion à gaz ou réparer des brûleurs endommagés, l’industriel utilise le procédé d’impression 3D par SLM (fusion sélective par laser). Depuis octobre 2013, l’utilisation de l’impression 3D a permis de réduire le temps de réparation de certains modèles de turbine de 90 % - le remplacement du bec du brûleur n’ayant plus besoin de soudure -et les coûts de 30 %. Siemens a aussi commencé la production en série des becs de brûleur, dont la conception ne permet pas de les usiner de manière traditionnelle.
L’industriel continue à investir dans l’impression 3D. Fin août, la société a annoncé l’investissement, à travers sa filiale Capital Unit Siemens (SVC), dans Materials Solutions Ltd, une entreprise britannique spécialisée dans l’impression 3D de métal. L’objectif de cet investissement : intégrer cette technologie pour la production des turbines à gaz. Metarials Solutions développe à la fois des matériaux de haute qualité et des lasers dédiés à l’impression 3D.
Le montant de l’investissement n’a pas été dévoilé, mais la démarche montre l’intérêt de l’utilisation de l’impression 3D pour la production de turbine à gaz. Réduction du temps et des coûts, conception plus complexe, et pièce plus résiliante sont autant d’arguments qui ont poussé Siemens à adopter l’impression 3D.
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