Tout le dossier Tout le dossier
-
Agroalimentaire
Cinq choses à savoir sur le Salon de l’Agriculture 2017
-
Agroalimentaire
"Beaucoup d’entreprises se situent dans une logique de niche en bio", accuse José Bové
-
Agro
#SIA Union sacrée pour faire de la France un champion des protéines végétales
-
Matières premières
#SIA L'interprofession des fruits et légumes frais veut se faire entendre
-
Matières premières
#SIA Agridemain démystifie le travail des agriculteurs
-
Agro
Un jobdating au Salon de l'Agriculture, une première
-
Agro
Au Salon de l’Agriculture, McDonald’s veut réconcilier les Français avec la viande
-
Actualité
[Diaporama] Salon international de l’agriculture 2017, entre tradition et nouvelles technologies
#SIA Union sacrée pour faire de la France un champion des protéines végétales
En janvier, le groupe français Roquette (3,3 milliards d'euros de chiffre d’affaires), spécialisé dans les ingrédients alimentaires issus de matières premières végétales, annonçait près de 300 millions d’euros d’investissements au Canada, afin d’y construire la plus grande usine au monde de production de protéines de pois. Si le Canada est le premier producteur mondial de pois, et les pays nordiques bien avancés, l’Hexagone doit rattraper son retard. Sur son site industriel de Marckolsheim (Alsace), l'industriel Tereos a ainsi inauguré le 28 février, en présence de Christophe Sirugue, Secrétaire d'État chargé de l'Industrie, une unité pilote pour la production d’aliments à base de protéines végétales. Mais comment structurer la filière pour répondre à la demande croissante en protéines végétales, que la France importe encore à hauteur de 40%?
Innover en Nord de France
Le Crédit Agricole, via sa structure d’innovation Village by CA Nord de France, a profité du Salon de l’Agriculture pour convaincre des industriels et pôles de recherche de soutenir, ensemble, la création de start-up dans ce domaine. Avec Bonduelle, Sodexo, l’université catholique de Lille, mais aussi les pôles Eurasanté et Nutrition Santé Longévité, il lance donc un appel à projets européens : "innover autour de la protéine végétale au service de l’alimentation humaine".
VOS INDICES
source
Demain, des steaks végétaux moins rébarbatifs ?
Améliorer la production de protéagineux, algues ou encore champignons sur le territoire, mieux les transformer pour ne plus se cantonner à des steaks végétariens rébarbatifs, ou encore innover dans leur distribution ou leur valorisation auprès des Français, grands consommateurs… de viande... "Les start-up pourront se situer sur toute la chaîne de valeur", assure Thierry Lebrun, directeur de Crédit Agricole Nord de France.
Mais elles devront disposer d’un projet déjà bien avancé, voire de produits commercialisés, afin de pouvoir bénéficier des services d’incubation ou d’accélération proposés par les partenaires : aide au « go to market », à la gestion des big data avec Microsoft et IBM (partenaires du Village by CA), mise en relation avec de potentiels clients en France et à l’international, voire prise de participation par les industriels ou fonds d’investissement partenaires, comme le fonds spécialisé Seventure. Dans l’espoir de créer de véritables filières autour des protéines végétales, génératrices d’emplois sur le territoire Nord de France.
Bonduelle veut relocaliser en France la production de légumes secs
D’autant que la région a tous les atouts en main, assurent les partenaires, avec des producteurs de grandes cultures, des poids lourds industriels tels que Bonduelle, Roquette, Tereos, Avril, Limagrain (membres pour la plupart du consortium Protéines France, aux côtés du pôle de compétitivité IAR), ou encore la plateforme de R&D Improve, dédiée aux protéines végétales. Chez Bonduelle, on reconnaît d’ailleurs s’atteler à redéployer une filière de production de légumes secs dans l’Hexagone, ce qui était pour l’instant jugé impossible en raison des coûts de production. L’industriel vise d’ailleurs à intégrer progressivement des protéines végétales dans ses produits, comme les salades. Car le potentiel des protéines végétales est énorme et souvent méconnu, assure Antoine Peeters, responsable partenariats du pôle IAR : « notamment comme ingrédients en apportant de l’onctuosité en boulangerie, un profil nutritionnel plus équilibré en charcuterie, ou encore pour améliorer la conservation des aliments ». Sans compter une empreinte environnementale inférieure à celle produite par les protéines animales…
#SIA Union sacrée pour faire de la France un champion des protéines végétales
Tous les champs sont obligatoires
0Commentaire
RéagirPARCOURIR LE DOSSIER