Servier va investir 100 M€ dans le Daflon, à Bolbec
Le laboratoire français va créer une nouvelle ligne de production pour le principe actif du Daflon. Une opération qui va s'accompagner de la création d'une centaine d'emplois sur le site normand.
Le laboratoire Servier a annoncé aujourd'hui un investissement de 100 M€ sur son site Oril Industrie de Bolbec, en Seine-Maritime.
L'usine, dédiée à la production des principes actifs du groupe, verra ainsi l'installation d'une nouvelle unité destinée à la production du principe actif du Daflon, un produit phare du groupe français, en traitement des maladies veineuses.
VOS INDICES
source
262 -0.38
Juin 2022
PVC
Base 100 en décembre 2014
96.6 -0.1
Juin 2022
Indice de prix de production de l'industrie française pour le marché français − CPF 21.20 − Préparations pharmaceutiques
Base 100 en 2015
189.1 +2.33
Juin 2022
Indice de prix de production de l'industrie française pour le marché français − CPF 20.1 − Produits chimiques de base, engrais, Produits azotés, plastiques, caoutchouc synthétique
Base 100 en 2015
Avec cet investissement, Servier souhaite doubler les capacités de production du principe actif pour un médicament commercialisé dans 107 pays.
"Il y a une forte demande sur le Daflon et lorsque nous avons étudié le projet, nous nous sommes posé la question de la localisation de cette nouvelle unité. Nous avons fait le choix de réaliser cette installation en Normandie et de nous inscrire dans le plan de relance", souligne Olivier Laureau, président du groupe Servier.
Servier annonce la mise au point d'un nouveau procédé de fabrication, jugé "plus efficient et avec une empreinte environnementale moindre". La production pourrait démarrer dès février 2023, et cet investissement va permettre la création de 100 emplois directs.
"Cette nouvelle ligne s'appuie sur une restructuration complète d'un bâtiment du site inutilisé depuis quatre ans", détaille Olivier Laureau.
Cette nouvelle ligne, dont les travaux débuteront en 2021, s'accompagnera de la création d'un parc de traitement des solvants, d'une nouvelle station d'épuration et d'une unité de méthanisation.
Le groupe Servier annonce aussi vouloir maîtriser l'empreinte environnementale de cette extension en travaillant notamment à la récupération d'énergie pour cette unité ainsi qu'à un système de captation pour abattre les émissions gazeuses.