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Les dépenses de consommation, qui représentent plus des deux tiers de l'activité économique américaine, ont augmenté de 0,4% le mois dernier après une hausse révisée à +0,5% en août (+0,3% en première estimation), a annoncé lundi le département du Commerce.
La hausse, conforme aux attentes des économistes, a été soutenue par une augmentation des achats de voitures et des dépenses de santé.
Ajustées de l'inflation, les dépenses de consommation ont augmenté de 0,3% en septembre après une hausse de 0,4% en août.
Ces données ont été intégrées dans la statistique du produit intérieur brut du troisième trimestre publiée vendredi, qui a montré une hausse de 4,0% de la consommation des ménages en taux annualisé, son niveau le plus élevé depuis près de quatre ans.
La croissance dans son ensemble a ralenti à 3,5% en rythme annualisé contre +4,2% au deuxième trimestre.
Si la consommation est restée élevée en septembre, elle risque de ralentir dans les prochains mois au vu de la hausse de seulement 0,2% des revenus des ménages, la plus faible depuis juin 2017 et moitié moins qu'en août. Les salaires en particulier ont progressé de 0,2% après un bond de 0,5% le mois précédent.
Le niveau d'épargne a reculé à 975,7 milliards de dollars (857,2 milliards d'euros) le mois dernier, au plus bas depuis décembre 2017, contre 1.000 milliards en août.
La modération des revenus et de l'épargne semble confirmer que l'effet des baisses d'impôts décidées par l'administration Trump a atteint son pic. Les turbulences sur les marchés boursiers ont aussi réduit la richesse des ménages.
Les prix, eux, sont restés orientés à la hausse.
L'indice des prix à la consommation mesuré par les dépenses (PCE), hors prix alimentaires et de l'énergie (dit "core"), a augmenté de 0,2% après une stabilité en août.
En variation annuelle, il affiche une hausse de 2,0% pour le cinquième mois consécutif.
Le "core PCE", l'indicateur d'inflation privilégié par la Réserve fédérale, avait atteint l'objectif de 2% de la banque centrale en mars pour la première fois depuis avril 2012.
Le dollar, orienté en légère hausse face à un panier de devises de référence, et le rendement des emprunts d'Etat américains à 10 ans, qui progresse un peu, autour de 3,09%, ont peu réagi à ces chiffres. Les futures sur les indices de Wall Street, qui signalent un rebond, n'ont pas bougé non plus.
(Lucia Mutikani, Véronique Tison pour le service français avec la contribution de Patrick Vignal, édité par Juliette Rouillon)
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