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Ségolène Royal fait passer la transition énergétique avant la succession d’Henri Proglio
Afin de ne pas troubler les débats sur la transition énergétique, la ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal, préfère repousser la nomination du successeur du patron d’EDF à après le débat à l’Assemblée Nationale. Henri Proglio, actuel PDG d’EDF, semble être le favori.
Officiellement, le mandat d’Henri Proglio, patron d’EDF, arrive à son terme le 22 novembre. Visé comme l'homme à abattre par François Hollande pendant la campagne présidentielle, il est presque miraculeux que l’homme ait atteint cette date malgré des tentatives de putsch répétées. Mais, de plus en plus, une reconduction du puissant PDG à la tête de son entreprise semble se dessiner. Ce vendredi 26 septembre, le conseil des nominations devait se réunir pour proposer des noms de successeur. Mais cette réunion n’a pas eu lieu.
Explication : le dimanche 28 septembre, interrogée sur Europe 1, Ségolène Royal, la ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, affirme qu’aucune décision ne sera prise au sujet de la présidence d’EDF avant que le débat parlementaire sur la loi de transition énergétique n’ait eu lieu. "Cette question sera traitée après le débat de fond et le vote de la loi sur la transition énergétique. Je ne veux pas mélanger et instrumentaliser la question de la gouvernance d’EDF avec la définition, pour les Français, de ce qui va leur apporter des emplois et la baisse de leur facture énergétique", affirme la ministre.
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Nomination mi-octobre
Dans les faits, il sera sans doute difficile d’attendre le vote définitif de la loi. Celle-ci sera débattue à l’Assemblée nationale entre le 1er et le 14 octobre puis prendra la direction du Sénat. Or face aux contraintes administratives, le choix du successeur à la tête d’EDF ne pourra pas être repoussé après mi-octobre. Plusieurs noms se sont fait entendre, en étant bien sûr toujours démentis par les intéressés : Guillaume Pepy, le PDG de la SNCF, Jean-Pierre Clamadieu, le patron de Solvay, Thierry Breton, PDG d’Atos, Jean-François Cirelli, DG de GDF Suez et même Anne Lauvergeon, ex patronne d’Areva.
Mais dans les couloirs de l’Elysée et de Matignon, c’est bien Henri Proglio qui semble tenir la corde. Fort d’un bon bilan financier et d’une remise en ordre des actifs d’EDF hors des frontières, le patron affiche un parcours de bon niveau sur laquelle seul le faible niveau de disponibilité du parc nucléaire tricolore jette une ombre. Aussi, il pourrait être reconduit pour trois ans jusqu’à l’âge limite légal de 67 ans.
Fessenheim dans les mains d’EDF
Quel que soit le nom du successeur, le texte de la transition énergétique sera un point clé pour conduire son action. La loi donne charge à l’électricien historique de gérer ses actifs pour faire respecter les grandes orientations de la loi en matière de mix énergétique. En particulier, c’est bien EDF qui décidera comment atteindre 50 % de nucléaire dans le mix électrique français en 2025. EDF aura donc toute latitude pour choisir lui-même ses ouvertures et fermetures d’actifs pour respecter le texte.
Première preuve de cette délégation de pouvoirs : Fessenheim. La centrale alsacienne était promise à la fermeture par le président de la République pour fin 2016. Interrogée sur ce calendrier, Ségolène Royal s’est montrée très évasive : "Je ne sais pas ! J'attends... Nous rentrons dans un nouveau modèle énergétique". De source très proche, on explique que la ministre s’est laissée convaincre que "fermer ces réacteurs avant d’être sûr que l’EPR de Flamanville atteindra sans difficulté sa pleine charge (Ndlr : en 2017) serait un trop grand risque".
Ludovic Dupin
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