Schneider Electric engage la fermeture de Telecontrol à Beynost
Schneider a présenté un plan de sauvegarde de l’emploi pour Telecontrol à Beynost (Ain), site qui emploie 81 salariés. Ses activités de R&D seront transférées à Grenoble (Isère). 26 postes de production seront créés sur trois autres sites pour compenser la fermeture de l’établissement de l’Ain.
Schneider Electric va fermer le site de Telecontrol à Beynost (Ain). 81 personnes sont concernées par cette décision qui a été annoncée lors d’un comité d’entreprise le 17 avril et qui devrait être effective en septembre 2019. La direction du groupe justifie le plan de sauvegarde de l’emploi de Telecontrol spécialisé dans la protection et le contrôle de réseaux électriques de distribution par la baisse de son chiffre d’affaires et des pertes structurelles. En 2016, Schneider Electric Telecontrol avait enregistré un résultat net de 1,85 million pour un chiffre d’affaires de 28,9 millions d’euros.
Schneider Electric Telecontrol emploie 76 salariés en CDI (40 en production et 36 en recherche-développement) et cinq alternants à Beynost. La direction affirme que des solutions de reclassement seront proposées aux 76 salariés en CDI. Les 36 salariés en R&D seront transférés sur le site de Grenoble Technopôle (Isère). Quant aux personnes en production, elles se verront proposer des reclassements à Carros (Alpes-Maritimes), Mâcon (Saône-et-Loire) et Privas (Ardèche) où 26 postes seront créés.
La CFDT demande des "mesures sociales à la hauteur du préjudice subi par les salariés et une solution de reclassement pour tous". Le syndicat estime que "ce nouveau PSE, après celui lancé sur les activités Energy dans la région de Montpellier (Hérault) n’est que le résultat d’une stratégie financière". En février 2018, le groupe avait annoncé la fermeture du site de Fabrègues (54 postes) et la suppression de quinze postes à Lattes, dans l’Hérault également, dans le cadre d’une "réorganisation de service comptable". D’autres sites français de l’activité Energy pourraient être menacés à terme, selon la CFDT, si Schneider ne leur apporte pas de la charge et des investissements.
Vincent Charbonnier
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