Sasol retarde son projet américain de GTL
Le géant sud-africain va retarder sa décision définitive, prévue initialement pour 2016, pour son gigantesque complexe d'usine de transformation de gaz naturel en produits pétroliers liquides (Gas-to-liquids, GTL) à Lake Charles, en Louisiane (États-Unis). Cette décision s'inscrit dans le cadre d'un vaste plan de génération d'économies pour contrer l'environnement défavorable du prix du pétrole, jugé trop faible. Sasol indique vouloir en conséquence économiser ses liquidités. Au cours des 30 prochains mois, il étudiera certaines mesures d'allégement de portefeuille, de restructuration et d'amélioration des coûts. Plusieurs décisions sont déjà arrêtées, comme celle du report du projet de complexe américain de GTL. Le groupe prendra sa décision ultérieurement, en scrutant plusieurs paramètres comme les conditions de marché et l'avancée de la construction des vastes extensions prévues sur son complexe pétrochimique de Lake Charles, pour lequel il prévoit d'investir environ 9 milliards de dollars. Toutefois, Sasol ajoute qu'il se montre confiant dans le fait que les extensions du site de Lake Charles ne sont qu'un premier pas pour en faire un hub multi-produits et multi-activités. Ce qui ne condamnerait pas le projet GTL pour lequel il a déjà attribué un contrat d'ingénierie d'avant-projet à l'ingénieriste français Technip en 2013. Le projet de GTL vise une capacité de 96 000 barils par jour. Le montant des investissements est prévu entre 11 et 14 Mrds $.