Début 2015, le groupe sud-africain avait annoncé retarder sa prise de décision définitive, prévue initialement cette année, pour son complexe Gas-to-liquids (GTL). Cette fois, et toujours sur son site de Lake Charles, en Louisiane, Sasol retarde son projet de complexe pétrochimique, rapporte la presse américaine. Projet déjà enclenché et qui devrait nécessiter des investissements compris entre 8 et 9 Mrds $. Certaines unités plus petites pourraient ne pas démarrer avant 2019 désormais, alors que la mise en service du complexe devait initialement être finalisée en 2018. Sur place, l'ingénierie et la fourniture d'équipements ainsi que les travaux de construction seraient déjà bien avancés. Mais Sasol va aussi réévaluer son projet en termes d'investissement et de coûts. Les causes de ce revirement seraient dues à la chute du marché du pétrole brut et de certaines matières chimiques. La revue des échéances et des coûts devrait être finalisée en milieu d'année.

À Lake Charles, Sasol veut édifier un vapocraqueur d'une capacité de 1,5 Mt/an, avec en aval des unités de polyéthylène basse densité et de basse densité linéaire, de mono-éthylène glycol, ou encore d'oxyde d'éthylène.

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