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Editorial
La chimie en plein rêve américain
Sasol détaille ses projets en Louisiane
Le pétrochimiste sud-africain avance sur son vaste projet américain. Sasol œuvre actuellement à l'ingénierie d'avant-projet détaillé (FEED) du vapocraqueur sur base éthane, d'une capacité de 1,5 million de tonnes par an et des unités en aval qui pourraient être implantés sur son site de Lake Charles, en Louisiane. Le projet nécessiterait un investissement de 5 à 7 milliards de dollars (de 3,7 à 5,2 Mrds €). Sasol estime qu'il prendra la décision définitive de se lancer dans ce projet durant l'année 2014, pour une mise en service potentielle courant 2017. Le groupe a, cette fois, détaillé les unités de dérivés envisagées. En aval du vapocraqueur, le complexe produirait des éthoxylates, utilisés pour la fabrication de tensio-actifs, des alcools, toujours pour les tensio-actifs ainsi que pour d'autres spécialités, de l'octène, utilisé comme co-monomère dans la production de polyéthylène, ainsi que du polyéthylène destiné aux marchés des films plastiques notamment. Le projet de complexe amont de gas-to-liquids (GTL), dont le coût est estimé de 11 à 14 Mrds $ avance également. La décision de s'engager définitivement dans ce projet sera prise 18 à 24 mois après la décision liée au vapocraqueur. Sasol va bientôt démarrer le FEED. Ce complexe serait construit en deux tranches de 48 000 barils par jour, soit 96 000 b/j, avec la possibilité d'augmenter encore de 10 % les capacités à l'avenir. Diesel, naphta et gaz de pétrole liquéfié compteraient pour 70 % des productions du complexe de GTL, les 30 % restants seraient dévolus à la production de produits chimiques, comme des paraffines, des cires et des huiles synthétiques.
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