« Je vous remercie d'avoir répondu à cette invitation qui s'inscrit dans la tradition républicaine à laquelle nous sommes tous profondément attachés », a affirmé d'emblée le président, visant, sans la citer nommément, la CGT, qui avait créé la surprise en boycottant, pour la première fois, la cérémonie.
D’entrée plombée par les tensions suscitées par le conflit sur les retraites, la solennité a été la chambre d’écho du débat qui refait jour sur le temps de travail.La polémique fait rage sur les 35 heures entre les partisans de leur remise en cause, emmenés par Jean-François Copé, patron de l'UMP, et ceux qui, comme le ministre du Travail Xavier Bertrand, ne souhaitent pas aller plus loin dans son démantèlement, tout en estimant légitime un débat sur le « coût du travail ».
Le président a refusé de trancher : aujourd'hui "les 35 heures uniformes et obligatoires n'existent plus", a-t-il rappelé, tout donnant son feu vert à l'UMP pour rouvrir le dossier: "je considère qu'il n'est pas de sujets tabous, d'autant plus que la crise a changé la donne".
Mais Nicolas Sarkozy a posé ses conditions: "ne pas toucher au pouvoir d'achat des salariés" - "je n'accepterai pas ça", a-t-il martelé - et "ne pas peser sur la compétitivité des entreprises".
Outre les 35 heures, le souvenir de la bataille sur les retraites a aussi plané dans la salle des fêtes de l'Elysée, où Nicolas Sarkozy a tenté de tourner la page. Un accord avec les syndicats n'était "pas possible" car la réforme ne relevait "pas du champ de la négociation", a-t-il insisté.
A ceux qui prédisent la fin du dialogue social, il a promis de leur montrer "qu'ils (avaient) tort", en évoquant notamment le dernier grand chantier social de son quinquennat, la réforme de la dépendance des personnes âgées, ainsi que sa "priorité" affichée pour l'emploi des jeunes.
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