Sans accord à Doha, le pétrole plonge à nouveau
La réunion de 18 pays producteurs de pétrole à Doha n’a pas permis le gel de production, en raison de la mésentente entre l’Arabie Saoudite et Téhéran.
La réunion de Doha au Qatar, ce dimanche 17 février, n’a pas permis d’arriver un accord, a rapporté le ministre de l’énergie Qatari. La rencontre de 18 pays producteurs de pétrole, principalement issus de l’OPEP mais qui comprenait aussi la Russie, avait pour but d’acter un gel de la production au niveau du début de l’année 2016. Cela aurait permis de diminuer un peu la surproduction par rapport à la demande et de faire remonter les cours du pétrole.
Iran veut bénéficier de la levée de l’embargo
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Avant la réunion, tout le monde a compris qu’aucun accord ne serait possible en raison des dissensions entre deux adversaires historiques : l’Arabie Saoudite et l’Iran. Ryad assurait qu’elle acterait un gel de la production uniquement si tous les pays de l’OPEP s’engageaient à faire de même. Mais Téhéran, qui a boycotté le rendez-vous de Doha, refuse de s’y plier afin de pouvoir bénéficier de la fin de l’embargo sur ses exportations pétrolières. Le pays ne renoncera "en aucune manière à son quota de production historique", a assuré Bijan Namdar Zanganeh, ministre iranien du pétrole.
La conséquence immédiate de cette absence d’accord a été une baisse du cours du pétrole. Lundi 18 avril, il ouvrait en baisse d’environ 5 %. Le Brent se retrouve autour de 40 dollars par baril après avoir atteint plus de 43 dollars en fin de semaine dernière au moment où l’espoir d’une entente entre les pays producteurs était plausible. Une prochaine réunion est prévue pour début juin.
Ludovic Dupin
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