Sandoz s'allie avec l'Autriche pour renforcer la production d'antibiotiques en Europe
La filiale de Novartis a annoncé un partenariat avec le gouvernement autrichien pour investir sur son site de production de Kundl.
Alors que les accords entre les gouvernements et les laboratoires se multiplient autour du futur vaccin contre le Covid-19, c’est sur un autre enjeu de santé publique que se positionnent Sandoz et le gouvernement autrichien.
La filiale de Novartis, spécialisée dans les biosimilaires et les médicaments génériques, vient en effet d’annoncer un accord de financement, à hauteur de 150 M€, pour renforcer son usine autrichienne de Kundl, dédiée à la production d’antibiotiques.
VOS INDICES
source
202 -4.72
Janvier 2023
PVC
Base 100 en décembre 2014
172.7 -2.15
Janvier 2023
Indice de prix de production de l'industrie française pour le marché français − CPF 20.1 − Produits chimiques de base, engrais, Produits azotés, plastiques, caoutchouc synthétique
Base 100 en 2015
97.9 +0.51
Janvier 2023
Indice de prix de production de l'industrie française pour le marché français − CPF 21.20 − Préparations pharmaceutiques
Base 100 en 2015
Cet investissement, programmé sur une durée de cinq ans, vise à doter le site de Kundl des dernières innovations en matière de production de principes actifs et de produits finis.
Garantir la production en Europe
Le gouvernement autrichien prévoit d'injecter 50 M€ dans ce programme. En contrepartie, Sandoz s’engage à maintenir sur le sol européen la production de pénicilline pour les dix prochaines années, malgré la concurrence de la production chinoise.
De quoi assurer à l’Europe un accès à ce médicament de première nécessité, l'usine autrichienne de Sandoz étant décrite comme « potentiellement capable de répondre à la demande européenne en matière de produits à base de pénicilline », a indiqué le laboratoire dans un communiqué.
L’accord entre le gouvernement autrichien et Sandoz devrait être finalisé avant la fin de l’année.
La question de l’indépendance sanitaire de l’Europe a refait surface avec la crise sanitaire du Covid-19 et les craintes sur l’approvisionnement qu’elle a fait naître concernant des médicaments essentiels.