AMSTERDAM (Reuters) - Philips, qui veut se dessaisir de ses deux grandes divisions d'éclairage, a subi un revers sérieux vendredi lorsque la vente de sa filiale composants à un consortium d'entreprises asiatiques a capoté en raison d'objections soulevées par les Etats-Unis pour des raisons de sécurité.
L'accord de vente de 80% de Lumileds pour 3,3 milliards de dollars (3,05 milliards d'euros) a suscité l'opposition de la Commission de l'investissement étranger des Etats-Unis (CFIUS), a expliqué le groupe néerlandais.
Lumileds fabrique des composants pour les éclairages principalement utilisés dans l'automobile mais il en produit aussi pour des produits d'électronique grand public comme les téléviseurs et les smartphones.
L'acheteur repoussé Go Scale Capital regroupe GSR Ventures, Oak Investment Partners, Asia Pacific Resource Development et Nanchang Industrial Group.
"Je suis très déçu de cet épilogue car c'était une très bonne affaire à la fois pour Lumileds et pour le consortium emmené par Go Scale Capital", a dit le directeur général de Philips Frans van Houten.
Le porte-parole Steve Klink a déclaré que Philips s'emploierait à trouver un autre acheteur pour Lumileds.
L'action Philips perdait 1,9% en Bourse d'Amsterdam dans les premiers échanges.
(Toby Sterling, Wilfrid Exbrayat pour le service français, édité par Marc Joanny)
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