Résultats annuels : la pharma de Johnson et Johnson se maintient
Le géant américain a fait le bilan de l'année écoulée et a annoncé ses attentes pour l'année 2017. En 2016, les ventes mondiales du groupe ont atteint 71,9 milliards de dollars (66,9 Mrds €), soit une hausse de 2,6 % par rapport à 2015. Le résultat d'exploitation a augmenté de 3,9 %. La division pharmaceutique du groupe a enregistré une hausse de 6,5 % de ses revenus annuels, à 33,46 Mrds $. Ce qui en fait la division du groupe qui enregistre la meilleure progression sur un an. C'est surtout aux États-Unis que la pharma de J&J a nettement progressé : les ventes ont bondi de 9,8 %, à 20,12 Mrds $ en 2016. Dans le détail, les secteurs de l'immunologie et de l'oncologie sont ceux qui enregistrent les meilleurs résultats, avec une hausse de 15,1 % des ventes au niveau international, à 11,96 Mrds $ pour l'immunologie, et une hausse de 23,7 % pour l'oncologie, à 5,807 Mrds $ en 2016. En revanche, le chiffre d'affaires des trois autres business units pharmaceutiques est en baisse. Les ventes des médicaments traitant des maladies infectieuses ont chuté de 12,3 %, à 3,21 Mrds $. Légère baisse de 2,8 % également pour la neuroscience de J&J, à 6,08 Mrds $ en 2016. Le secteur cardiovasculaire/métabolisme et autres enregistre, quant à lui, une baisse de 0,3 % entre 2015 et 2016, avec des ventes d'environ 6,35 Mrds $. Pour J&J, les bons résultats concernant sa division pharmaceutique sont attribuables, entre autres, à la croissance des ventes des nouveaux médicaments comme Imbruvica (ibrutinib), contre la leucémie, Darzalex (daratumumab), pour le traitement du myélome multiple ou encore l'anticoagulant Xarelto (rivaroxaban). Quant aux mauvais résultats en neurologie notamment, J&J les attribue à l'arrivée d'un générique de l'Invega, un antipsychotique injectable pour traiter la schizophrénie de l'adulte. Le groupe américain a déjà donné des estimations pour 2017, et table sur des ventes, toutes divisions confondues, comprises entre 74,1 et 74,8 Mrds $.