Restructuration d’Opel : les salariés européens se rebiffent
Le commissaire européen à l'Industrie, Günther Verheugen, a estimé mercredi que des suppressions d'emplois importantes chez Opel étaient indispensables à la restructuration de l’industrie automobile, quelles que soient les aides engagées par les Etats. Au moins une usine devra fermer selon GM.
Pour l’instant, c’est le site belge d’Anvers et ses 2.500 salariés qui est visé par Magna, le repreneur d’Opel. La salariés ont manifesté mercredi contre la fermeture de leur usine, rejoints par d’autres salariés européens. Samedi dernier, c’étaient les salariés espagnols qui manifestaient contre le projet de Magna. 2.100 emplois pourraient être supprimés dans le pays. En Grande-Bretagne, Vauxhall pourrait perdre 1.800 postes.
En tout, Magna projette 10.500 suppressions de postes en Europe, sur quelque 49.000 emplois. L’Allemagne, où 4.000 postes « seulement » sont menacés sur 25.000, et dont le gouvernement a prévu d’accorder d’importantes aides publiques destinées à préserver les emplois dans ses usines, est la cible des autres pays européens touchés par les restructurations du constructeur, qui l’accusent de protectionnisme.
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