Renault, PSA, BMW... Comment l'industrie automobile réduit ses émissions à la chaîne
Des véhicules électrifiés qui émettent peu ou pas de CO2 à l’usage et une chaîne de production plus vertueuse : deux volets sur lesquels travaille l’industrie automobile.
Batteries, piles à combustible, hybridation, les solutions d’électrification des véhicules se multiplient. Un moyen de limiter les émissions et les particules générées pendant leur utilisation, dioxyde de carbone (CO2) en tête. Objectif en Europe : abaisser les rejets de CO2 des véhicules particuliers neufs à 95 grammes par voiture et par kilomètre. Mais ce travail, l’automobile l’applique aussi à sa chaîne de production. De quoi améliorer le bilan environnemental des voitures, de l’usine à la casse.
Bosch, qui a émis 3,3 millions de tonnes de CO2 en 2018, puis 1,9 million en 2019 sur les scopes 1 et 2 (qui intègrent les émissions directes des sites et celles associées à la consommation d’électricité, de froid et de chaleur), veut atteindre la neutralité carbone dès 2020. "Nos 400 sites dans le monde seront neutres d’ici à la fin 2020. Nous le sommes déjà en Allemagne depuis la fin 2019", assure Florence Melin, la directrice des affaires publiques de Bosch France et Benelux. BMW prévoit pour sa part de réduire de 80 % d’ici à 2030 les 300 kg de CO2 qu’il rejette pour chaque véhicule assemblé. Les chantiers engagés pour y parvenir sont multiples.
Dans les usines
Un seul mot d’ordre dans les usines : améliorer l’efficacité énergétique.
[...]Cet article est réservé à nos abonnés L'Usine Nouvelle
Soutenez un journalisme d'expertise.