Renault et Nissan veulent discuter avec GM
En France, mais aussi sur les places financières, l'éventuelle entrée de Renault-Nissan au capital de GM ne suscite pas le plus grand enthousiasme. François Loos, ministre délégué à l'industrie, a ainsi déclaré sur i-télé qu'il fallait "y aller avec énormément de prudence" du fait des difficultés actuelles du groupe américain et de la complexité du marché sur lequel il opère. En Bourse, les titres de GM ou de Renault ont bénéficié d'une très légère hausse lundi, mais dans la matinée de mardi, le titre Renault est franchement orienté à la baisse.
Renault et Nissan ont réagi hier aux souhaits exprimés la semaine dernière par Kirk Kerkorian, actionnaire de GM à hauteur de 9,9 %, qui souhaite une entrée du groupe franco-nippon au capital d'un groupe dont la valeur s'est effondrée ces derniers mois. En cause, la mévente et les rabais sur les véhicules puissants des marques de GM (4x4 et monospaces), ce qui se traduit par des pertes financières majeures. Le phénomène, lié à l'envol du prix de l'essence, touche aussi les autres constructeurs US.