Renault continue d’étudier l’offre de fusion de Fiat-Chrysler, prochaine réunion ce 5 juin
[ACTUALISE] Le conseil d’administration de Renault s’est réuni mardi 4 juin dans l’après-midi. L’offre de fusion avec Fiat-Chrysler (FCA) était au centre des débats. Aucune décision n’a été prise et une nouvelle réunion est programmée mercredi 5 juin.
Mis à jour
05 juin 2019
Pas de fumée blanche à l’issue de la réunion du conseil d’administration de Renault mardi 4 juin. Après plusieurs heures de discussions, aucune décision n’a été prise sur l’issue des discussions avec Fiat-Chrysler. "Le Conseil d’administration a décidé de continuer d’étudier avec intérêt l’opportunité d’un tel rapprochement et de prolonger les échanges sur ce sujet. Il se réunira à nouveau le mercredi 5 juin en fin de journée", annonce le constructeur dans un bref communiqué.
On peut noter que le constructeur souhaite avancer rapidement sur ce dossier, peut-être pour formaliser un accord avant son assemblée générale, prévue mercredi 12 juin. La fusion éventuelle ne serait pas effective avant 2020, le temps d’en boucler tous les détails.
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Ne pas confondre vitesse et précipitation, selon Bruno Le Maire
Pour Bruno Le Maire, il faut prendre le temps de la réflexion et ne pas se précipiter. Invité de BFM TV ce 5 juin, le ministre de l'Economie appelle à ne pas confondre vitesse et précipitation. "Prenons le temps pour faire les choses bien, c'est une opération de grande ampleur, qui vise à créer un champion mondial de l'automobile, pas de précipitation", a-t-il déclaré. Le gouvernement travaille pour obtenir des garanties sur le maintien des sites industriels, la présence d'un siège opérationnel en France et l'équilibre de la gouvernance.
Le rôle de l'État français en discussions
Selon l’agence Reuters, FCA aurait amélioré son offre de fusion ces derniers jours pour donner des gages à Renault et à l’État français. Des discussions auraient eu lieu avant la réunion, dans la nuit du 3 au 4 juin, pour désamorcer les derniers points de friction entre le groupe italo-américain et l’État français. Ce dernier aurait obtenu davantage de poids dans la gouvernance du nouvel ensemble, et un droit de veto dans les futures nominations de dirigeants.
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