Renault confirme un projet de restructuration de 6 usines en France
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\ 05h51
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"Dans un contexte fait d'incertitudes et de complexité, ce projet est vital pour garantir une performance solide et durable", a déclaré la directrice générale par intérim Clotilde Delbos, citée dans un communiqué.
Le constructeur, qui a accusé l'an dernier sa première perte nette en dix ans, a ainsi confirmé plusieurs hypothèses de travail pour optimiser son appareil industriel en France: la création d'un pôle d'excellence dans l'électrique et l'utilitaire à partir des deux usines de Douai et Maubeuge dans le Nord, une réflexion sur la reconversion de l'usine de Dieppe (Seine-Maritime) à la fin de la production de l'Alpine A110, la création d'un pôle d'économie circulaire à Flins (Yvelines), où seraient transférées les activités de l'usine de Choisy-le-Roi (Val-de-Marne) à la place de la Zoé, dont la production dans les Yvelines s'arrêterait après 2024, et le lancement d'une revue stratégique pour la Fonderie de Bretagne, à Caudan (Morbihan).
Ces mesures, ainsi que la rationalisation de la production de boîtes de vitesse du groupe au losange à travers le monde, doivent contribuer pour 650 millions d'euros à l'objectif de réductions de coûts, le solde provenant de l'ingénierie (800 millions) et des fonctions support (700 millions), soit un total d'environ 2,15 milliards.
Le coût de ces mesures, qui prévoient également 15.000 suppressions d'emplois, dont 4.600 en France, sans licenciement sec, est estimé à 1,2 milliard d'euros, a ajouté Renault.
(Gilles Guillaume, édité par Jean-Stéphane Brosse)