Record pour le Dow à Wall Street, recul du Nasdaq
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\ 21h07
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NEW YORK (Reuters) - La Bourse de New York a fini sur une note mitigée, le Dow Jones enchaînant une cinquième séance de hausse de suite et inscrivant de nouveaux records tandis que le Nasdaq a pâti du recul d'un compartiment technologique qui continue néanmoins d'afficher la meilleure performance sectorielle à ce stade de 2017.
L'indice Dow Jones a gagné 0,28%, soit 60,81 points, à 21.891,12, quatrième pic historique de clôture de suite. Le S&P-500, plus large, a perdu 1,80 point, soit 0,07%, à 2.470 30. Et le Nasdaq Composite a reculé de son côté de 26,55 points (-0,42%) à 6.348,12.
Sur l'ensemble du mois de juillet, le Dow a pris quelque 2,5%, le S&P 500% 1,9% et le Nasdaq Composite 3,4%, soit la meilleure performance mensuelle pour les trois indices depuis février 2017.
Depuis le début de l'année, la hausse du Dow est de près de 11%, après +13,4% en 2016, celle du S&P 500 de 10,5% (+9,5% en 2016) et celle du Nasdaq de 18% (+7,5%).
La cote a notamment été soutenue par l'annonce d'une hausse des actes de vente dans l'immobilier ancien en juin, après trois mois de baisse d'affilée.
Le secteur financier (+0,62%) a constitué la plus forte hausse de la cote. De son côté, compartiment technologique a cédé 0,53%, ce qui ramène sa progression depuis le début de l'année à 21,3%.
L'action Facebook, qui a atteint un record la semaine dernière, a cédé 1,86%, le titre Apple, qui publie ses résultats après la clôture mardi, a cédé 0,51% et l'action Alphabet, maison mère de Google, a reculé de 1,34%.
"(...) Les investisseurs prennent quelques bénéfices sur ces valeurs qui viennent de connaître un incroyable élan", a noté Randy Frederick, vice-président du courtage et des dérivés chez Charles Schwab.
L'action Boeing a fini sur une hausse de 0,49% après un record en séance de 242,46 dollars, qui s'explique notamment par la décision de JPMorgan de relever son objectif de cours sur la valeur, à 280 dollars.
Wall Street n'a guère réagi à l'annonce faite par la présidence américaine que Donald Trump avait limogé lundi Anthony Scaramucci, dix jours seulement après sa nomination au poste de directeur de la communication de la Maison blanche.
(Benoit Van Overstraeten pour le service français)