Rédaction L'USINE NOUVELLE
\ 16:49
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Jean-Pierre Raffarin ne se prive pas de tirer à boulets rouges sur la façon dont le gouvernement gère les pôles de compétitivité. Mardi, à l'issue du déjeuner d'ouverture de Futurallia, le 13e forum mondial de la PME qui se tient jusqu'à ce soir à Québec, au Canada, l'ancien Premier ministre confie en aparté ces états d'âmes. « Je suis déçu » a-t-il lâché. Il a pointé du doigt les dysfonctionnements : insuffisance de financement et l'absence de leadership.
De fait, trois ministres sont concernés par les pôles de compétitivité : Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Jean-Louis Borloo, ministre de l'Energie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire et Christine Lagarde, ministre de l'Economie, de l'Industrie et de l'Emploi. Soit « trop de chefs, selon Jean-Pierre Raffarin, ce qui veut dire qu'il n'y en a pas un ». Résultat : un manque total de lisibilité. Autre grief : les ministres concernés ne sont pas « suffisamment mobilisés ». Les audits engagés ? « Ils se sont faits sur des bases étroites il faut consulter plus ». Le nombre de pôles ? « On n'a pas arbitré on les a laissé dans l'inflationnisme ».
De tout cela Jean-Pierre Raffarin s'est bien promis de le « dire » à Nicolas Sarkozy. Ce n'est pas tout, plus largement c'est toute la politique industriel de la France qui manquerait de visibilité selon l'ex-Premier ministre.
A Québec, Colette Goinère
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